Économie

Temps de lecture : 1 min 45 s

La SADC Maria-Chapdelaine clôt une année de reprise

Serge Tremblay
Le 07 juillet 2023 — Modifié à 07 h 14 min le 07 juillet 2023
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

En dépit de la poussée inflationniste, la Société d’aide au développement des collectivités (SADC) Maria-Chapdelaine a mis fin à une année sous le signe de la reprise économique avec quelque 133 projets soutenus et un peu plus d’un million de dollars injectés.

Mis à part l’année de pandémie 2020-2021, il s’agit du plus grand nombre d’interventions dans des projets d’entreprises en cinq ans pour l’organisme. Cela s’explique par un programme ponctuel destiné aux petites entreprises touristiques qui a permis de soutenir 17 projets visant l’amélioration de l’expérience client.

« C’est une année positive et nos résultats démontrent qu’il y a quand même eu une reprise économique. Avec la pandémie, il y avait eu un ralentissement dans l’utilisation de nos fonds réguliers d’investissement et on est revenu à des niveaux similaires aux années antérieures », explique le directeur général de la SADC Maria-Chapdelaine, Jean-François Laliberté.

D’ailleurs la part la plus importante des projets soutenus est allée à des entreprises en démarrage. Ce type de projets a compté pour 67 % des projets soutenus en 2022-2023, preuve que le milieu entrepreneurial a démontré une certaine vigueur. Les projets d’expansion ont pour leur part compté pour 20% des interventions tandis que les acquisitions ont représenté 13%.

En tout, 1 033 344 $ ont été injectés par la SADC, que ce soit via ses activités régulières (450 000 $), la stratégie jeunesse (230 000 $), le Programme d’aide pour les petites entreprises touristiques (270 947 $), le Programme Virage Vert (40 642 $) ou encore les mesures d’intervention locale (56 755 $).

Quoi entrevoir?

Pour Jean-François Laliberté, le tissu économique local a fait preuve d’une belle résilience dans la tourmente des années de pandémie, mais les feux de forêt exceptionnels qui ont sévi ces dernières semaines laissent place à une certaine incertitude.

« Les feux de forêt ont un impact important sur le secteur forestier, qui est majeur chez nous. On va voir comment ça va évoluer et comment le gouvernement interviendra, mais ça aura certainement un impact sur notre économie. L’agriculture aussi, avec toute cette sécheresse, pourrait avoir besoin d’aide. En dehors de ces cas de force majeure, la main-d’œuvre et, bien sûr, l’inflation sont les défis les plus importants. »

D’ailleurs, les politiques de la Banque du Canada, qui a rehaussé à plusieurs reprises son taux directeur, viendront sans doute changer la donne.

« Il faut s’attendre à ce que certains projets soient décalés en raison des coûts d’emprunts plus élevés. C’est d’ailleurs le but des interventions de la Banque du Canada. Mais dans l’immédiat, ça n’a pas trop découragé les entreprises, surtout celles qui sont en bonne santé financière. »

 

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES