Laval Boulianne et son partenaire d’affaires Daniel Côté sont récemment devenus propriétaires d’une 5e concession automobile dans la région.
Après Alma Mazda en janvier dernier, ils viennent d’acheter Alma Nissan, lui aussi situé sur l’avenue du Pont Sud, qui appartenait jusque-là au groupe L’Ami Junior. Ces nouvelles acquisitions s’ajoutent à Alma Volkswagen ainsi qu’à Mercedes-Benz Saguenay et Saguenay Volkswagen.
Interrogés par le Journal, les deux hommes d’affaires non pas voulus dévoiler le montant de la transaction.
« On a une opportunité d’acheter, s’est contenté de dire Laval Boulianne. C’était intéressant pour nous parce qu’on avait déjà d’autres concessions automobiles à Alma. Et ce fut une belle transaction qui a été gagnante autant pour l’acheteur que pour le vendeur. »
Daniel Côté ajoute que mettre la main sur deux entreprises de vente d’automobiles à Alma en moins de 6 mois n’a toutefois pas été une mince tâche.
« On a beaucoup travaillé parce qu’il fallait intégrer de nouvelles équipes et de nouvelles façons de faire en peu de temps. Ça a été quelque chose! »
Synergie
Les deux partenaires d’affaires précisent qu’opérer Alma Nissan en intégrant sa dizaine d’employés leur permettra de diversifier leur offre et de créer une collaboration entre les membres du personnel.
« On va pouvoir faire des économies d’échelle au niveau de l’administration, souligne Laval Boulianne. Ce sera aussi le cas pour les services à la clientèle, comme les lavages de véhicules ou l’alignement. Un équipement pourra servir pour les trois garages plutôt qu’un seul. »
Ce regroupement pourrait aussi se traduire par l’ajout d’employés afin d’offrir un meilleur service, indique pour sa part Daniel Côté.
Les deux hommes affirment que le marché de l’automobile va bien actuellement et qu’ils ne craignent pas les menaces économiques venant de notre voisin américain.
« On fait nos chiffres tous les mois, lance Laval Boulianne. Les manufacturiers se sont adaptés à la situation et ont plusieurs usines. Si on avait peur, on resterait chez nous. Faut gérer ça quand on est en affaires. En plus, Trump peut changer d’idée [avec ses tarifs] la semaine prochaine. »
Pas de retraite en vue
L’homme d’affaires almatois, maintenant âgé de 77 ans, termine en mentionnant qu’il ne mijote pas d’autres acquisitions dans le marché de l’automobile pour le moment. Il n’est toutefois pas prêt à prendre sa retraite pour autant.
« Je n’ai pas l’intention d’arrêter parce qu’on est capable de faire de grandes choses quand on continue à travailler. J’ai encore beaucoup de plaisir en affaires. Les gens à la retraite manquent beaucoup d’opportunités d’aider, de passer au suivant. Dans mon travail, je soutiens l’équipe en place et mets de l’argent, tout en m’amusant. »