La disponibilité de logements adéquats et de places en garderie va de pair avec le recrutement de main-d’œuvre. Dolbeau-Mistassini planche sur un projet qui permettrait de doter le milieu de 32 places en garderie et de 4 à 6 logements transitoires.

« C’est un projet qui demeure embryonnaire pour l’instant, mais nous devons trouver des solutions afin de rehausser notre attractivité. Que ce soit pour de la main-d’œuvre étrangère ou qui vient simplement de l’extérieur de la région, il ne sera pas possible de recruter sans être capable d’offrir un logement et des places en garderie », explique le maire de Dolbeau-Mistassini, André Guy.

Un logement transitoire permettrait d’accueillir une famille provenant de l’extérieur, qu’elle soit issue de l’immigration internationale ou d’ailleurs au Québec, pour une période temporaire, le temps pour ces personnes de trouver un appartement ou une résidence. Le concept est similaire avec les places en garderie transitoires.

« Dans le cas des places en garderie transitoires, nous souhaitons monter un projet-pilote et il ne nous faudrait que l’autorisation ministérielle et nous pourrions mettre le tout en place assez rapidement. »

André Guy précise que comme l’école Le Tournant déménagera à Mistassini pour la prochaine année scolaire, ses locaux actuels deviendront vacants. Ils pourraient être bien adaptés au projet.

« En plus, si l'on veut attirer des travailleurs de la santé, c’est situé tout juste à côté de l’hôpital avec un accès à un espace vert tout près. »

Logements

Mettre en place un logement transitoire pourrait s’avérer un peu plus compliqué, concède le maire, puisque certaines démarches s’imposent.

« Il s’agit de loyers abordables, alors il faut pouvoir garantir un coût de logement en conséquence sur une longue période. C’est très difficile de le faire pour un promoteur privé, alors il faudrait que ce soit un OSBL. L’OMH pourrait potentiellement en être gestionnaire, mais plusieurs choses sont à examiner. »

Des programmes de financement sont disponibles, mais le milieu doit aussi contribuer. André Guy affirme que la Ville pourrait potentiellement fournir un terrain à titre de contribution pour y aménager un logement de quatre ou de six unités.

« Il nous reste encore des terrains sur la nouvelle rue des Franciscaines. Construire un quatre logements représente un investissement d’autour de 600 000 $ et plus d’un million pour un six logements. Ce serait peut-être plus facile de monter un projet pour quatre logements pour se lancer. Ça demeure embryonnaire, mais il faut faire quelque chose. »