S’il y a bien sûr eu des défis à relever, le travail de directeur des loisirs a apporté beaucoup de satisfaction personnelle à Claude Godbout. Travailler à développer une offre culturelle, sportive et de loisir accessible à la population a été un privilège, dit-il.
« Les autres cadres à la Ville m’agaçaient un peu en me disant d’en laisser un peu pour eux. J’avais le département le plus sexy. Une salle de spectacle moderne est plus facile à vendre que de mettre 6 M$ pour refaire les égouts de la rue des Peupliers! L’ancien directeur général Gaston Blouin m’appelait le directeur des jouissances. J’ai géré du bonheur toute ma vie. »
Mais plus particulièrement, c’est en tentant d’offrir des activités aux plus démunis que Claude Godbout a trouvé le plus de satisfaction.
« Ce que j’ai vraiment aimé, c’est aider les plus démunis. Par exemple, avec parrain/marraine des camps de jour, on a pu donner accès aux camps de jour à beaucoup de jeunes dont la famille n’en aurait pas eu les moyens. Ça se faisait de façon anonyme, les directions d’école nous identifiaient des jeunes sans que ça se sache, sans pointer personne du doigt. Ça, j’ai vraiment aimé ça. »
Encore une fois, signale Claude Godbout, ce fut le genre d’initiative qui a pu se concrétiser grâce à la générosité du milieu, qui a toujours répondu présent lorsque sollicité pour une bonne cause.
Mieux se vendre
En quittant pour la retraite, Claude Godbout a remis un document de plus d’une soixantaine de pages à l’administration municipale faisant état de divers dossiers et enjeux. L’un des éléments clés à retenir à son avis : Dolbeau-Mistassini doit mieux se vendre.
« On est vraiment très bien nanti à Dolbeau-Mistassini. On a tout ce qu’il faut, on a une qualité de vie exceptionnelle, on a une proximité avec la nature et la possibilité d’avoir accès à des emplois décents qui offrent des salaires intéressants. Il n’y a pas beaucoup de villes qui peuvent en dire autant. On dit qu’on est la troisième ville en importance dans la région, mais on ne sait pas se vendre. »
