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Bergerie du Nord : Julie Trottier lançait il y a 20 ans sa savonnerie

Serge Tremblay
Le 22 août 2023 — Modifié à 07 h 15 min le 22 août 2023
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Julie Trottier a fait un choix audacieux lorsqu’elle a pris la relève de la ferme familiale en 2003. Ferme de subsistance à l’origine, elle la transforme et donne ainsi naissance à la Bergerie du Nord. Une décision qui s’avèrera judicieuse. Spécialisée dans les produits pour le soin corporel avec plus de 125 variétés de savons à base de lait de brebis, la bergerie compte maintenant un troupeau d’environ 120 agneaux et brebis.

Terre familiale acquise et défrichée dès 1895 par son arrière-arrière-grand-père, Julie Trottier est à même aujourd’hui de constater tout le chemin parcouru depuis son acquisition en 2003. Elle a alors réaménagé la ferme laitière pour l’adapter à sa nouvelle vocation.

« J’ai acheté une cinquantaine de brebis supplémentaires. L’idée de produire des savons n’était même pas dans mes plans à ce moment-là », se rappelle Julie Trottier.

Elle avait des agneaux de marché et la jeune agricultrice cherchait quelque chose à développer en lien avec son troupeau. Julie Trottier a d’abord pensé à la laine, mais ce n’était pas un marché intéressant. Elle utilise la laine que pour quelques créations artisanales. Puis un jour, elle est tombée sur un site où l’on fabriquait, en France, des savons à partir de lait de ferme. La Normandinoise a alors approfondi ses recherches jusqu’à ce qu’elle décide de se lancer dans l’aventure du savon fait entièrement à la main. La Savonnerie de la Bergerie du Nord venait de voir le jour.

Des produits variés

Julie Trottier a dû procéder à plusieurs tests avant de trouver la recette idéale pour ses savons. Aujourd’hui, elle offre diverses collections allant des savons réguliers, aux savons pour le temps des fêtes et selon les saisons, etc. Depuis six ans, elle a lancé un calendrier de l’Avent avec 25 petites douceurs pour chaque journée du mois de décembre, jusqu’au jour de Noël. Les calendriers sont très populaires auprès de la clientèle.

Passion

C’est dès l’adolescence que la passion pour les animaux s’est immiscée.

« Mes parents m’ont acheté un premier mouton alors que j’étais au secondaire. J’ai eu ensuite toutes sortes d’animaux et je m’en occupais. J’ai toujours su que j’allais en faire mon métier », répond sans hésitation Julie Trottier qui a d’ailleurs complété des études au Cégep de Saint-Félicien, en santé animale. Parallèlement à ses études, elle travaillait aussi au Zoo Sauvage.

L’agneau reste avec sa mère jusqu’au sevrage, vers l’âge de deux mois. Les agneaux sont vendus à l’encan pour la viande, à Saint-Hyacinthe. La bergère garde un certain nombre d’animaux pour ses besoins.

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