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Saint-Stanislas achète… son cimetière

Serge Tremblay
Le 01 février 2023 — Modifié à 07 h 10 min le 01 février 2023
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

La municipalité de Saint-Stanislas a complété l’acquisition de son cimetière pour la somme symbolique de 1 $. Une nécessité pour en assurer l’entretien alors que la Fabrique locale est désormais dissoute.

« Ce fut de longues démarches et c’est la suite logique après que la Fabrique nous ait vendu l’église à l’époque. La Fabrique a été dissoute le 31 décembre dernier, mais elle nous avait approchés à l’été dernier pour que l’on commence à regarder cela », explique le maire de la localité, Mario Biron.

Après analyse, le conseil municipal a déterminé qu’il s’agissait de la meilleure solution pour maintenir les lieux en bon état et préserver la mémoire des gens qui y ont trouvé leur dernier repos.

Les démarches n’ont toutefois pas été simples, souligne Mario Biron. La municipalité s’aventurait dans un terrain largement inexploré, ce qui a soulevé plusieurs obstacles sur le plan légal.

« Je pense qu’il y a une autre municipalité au Québec qui a déjà acheté son cimetière, mais je n’en suis pas sûr. Il fallait vérifier si c’était possible légalement pour nous de l’acheter et de le gérer. La notaire au dossier, Cathy Savard, a dû travailler fort, car c’était plus complexe qu’il n’y parait. »

Coût nul

Le maire se fait rassurant, l’acquisition du cimetière et son entretien se feront à coût nul pour les contribuables. La somme symbolique de 1 $ a été déboursée, mais en retour, l’administration municipale a mis la main sur les fonds dont disposait la Fabrique pour la gestion du cimetière.

« Avec l’achat, les fonds d’une quarantaine de milliers de dollars dont disposait la Fabrique nous ont été transférés. Nous les conservons dans un compte spécifique pour l’entretien et la gestion du cimetière. Cela faisait déjà un moment que la municipalité faisait de l’entretien pour le cimetière et maintenant, il faudra aussi le gérer. »

D’autres à venir?

Mario Biron estime que d’autres municipalités n’auront sans doute pas le choix d’emboîter le pas et d’imiter Saint-Stanislas dans un avenir rapproché.

« Je crois que ça va se présenter à court terme. Plusieurs églises sont en train de changer de main. Nous avons un peu tracé le chemin et d’autres devront sans doute faire de même. On croyait important de prendre le cimetière à notre charge, car c’est là que reposent nos prédécesseurs. »

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