Alors que le coût de la vie augmente sans cesse, la réutilisation est plus que jamais pertinente pour de nombreuses familles. Sophie Gagnon, de la Friperie Pourquoi Pas de Dolbeau-Mistassini, en fait une question de valeur depuis plus de 14 ans.
« Avant, les gens avaient plusieurs préjugés envers les friperies, mais heureusement, la mentalité a bien changé. Ils commencent à être plus ouverts d’esprit et je le ressens sur ma clientèle. Les gens doivent cesser de penser que ce sont des vêtements usés, j’ai certaines pièces qui n’ont jamais été utilisées », raconte-t-elle.
Le magasin situé sur le boulevard Wallberg offre un vaste éventail de produits. Des vêtements pour adultes, à aller jusqu’aux ensembles de vaisselle sans oublier tous les articles pour enfants. Vu la quantité volumineuse d’articles offerts, deux étages sont nécessaires pour les exposer.
Bien qu’elle soit en affaire depuis bientôt 15 ans, Sophie Gagnon ne perd toutefois pas de vue les motifs pours lesquels elle a décidé de lancer sa friperie.
« Je connais mes clients réguliers et lorsque ces personnes viennent me rendre visite et qu’ils me confient à la caisse qu’ils n’ont pas les sous, il arrive que je leur donne les articles. Il ne faut pas oublier que mon but est avant tout d’aider les gens. »
Se démarquer
Avec la présence de plusieurs compétiteurs, l’arrivée de nombreux sites de revente sur Internet ou encore avec les achats en ligne, les friperies doivent redoubler d’efforts pour rester dans la course. Pour Sophie Gagnon, il faut savoir trouver des façons de se distinguer.
« Mon coin de vêtements rétro est très en demande. J’ai plusieurs clientes de Québec qui montent ici expressément pour venir acheter mes morceaux. Sinon, ma clientèle est très fidèle et je la remercie pour le soutient qu’elle m’apporte. »
Donner au suivant
Sophie Gagnon a récemment reçu un don d’une trentaine de robes de mariée et de robes de bal d’une boutique qui fermait ses portes. Afin de redonner au suivant, la propriétaire de la Friperie Pourquoi Pas remettra tous les profits tirés de la vente de ces items à la Maison Colombe-Veilleux.