Le sport du golf a le vent dans les voiles depuis la pandémie et le club dolmissois surfe lui aussi sur cette vague. Si le terrain est encore gorgé d’eau en ce début de mai, la patience des amateurs sera bientôt récompensée avec une ouverture envisagée pour la mi-mai.
Le club dolmissois entreprend la saison 2023 avec une nouvelle présidente en la personne de Julie Besson et une nouvelle directrice générale, Julie Simard, qui occupe déjà la même fonction au Centre civique.
Pour marquer le départ d’une nouvelle saison, le club tiendra un 5 à 7 le vendredi 12 mai.
« C’est vrai que la COVID a redonné un nouvel élan au golf. Beaucoup de gens en ont profité pour se tourner vers des activités qui étaient encore accessibles dans le contexte des mesures sanitaires. On l’a constaté ici aussi », rappelle la directrice générale.
Et depuis, le golf poursuit son ascension. L’an dernier, le Club de Dolbeau-Mistassini dénombrait aux environs de 200 membres, toutes catégories confondues.
Ex-président et golfeur depuis des années, Réjean Lalancette constate que Golf Québec et Golf Canada mettent beaucoup d’efforts ces dernières années pour promouvoir ce sport. Selon lui, les effets positifs de cette visibilité rehaussée se font ressentir dans les clubs de golf.
À petits pas
Lentement mais sûrement, le Club de golf Dolbeau gagne quelques nouveaux adeptes chaque année. Pas beaucoup certes, mais le solde est positif. D’anciens joueurs se remettent aussi au golf.
« On peut dire que pour cinq membres qui quittent en moyenne par année, on en accueille en contrepartie une dizaine de nouveaux. C’est quand même un solde positif », dit Réjean Lalancette.
Une amélioration tout de même par rapport à des années où le phénomène de vieillissement de la population, donc de membres aussi, a grandement affecté des organisations sportives, le golf notamment.
Si des travaux sont régulièrement exécutés pour préserver ou améliorer les conditions du terrain, cette année ne fera pas exception. Le trou numéro 6 a été remis à niveau l’an dernier et cette année ce sera au tour du trou numéro 2 à être restauré. Des investissements de l’ordre d’une quinzaine de milliers de dollars chaque fois. Un exploit rendu possible, selon Réjean Lalancette, grâce à des travaux effectués à l’interne. « Autrement, il en coûterait au-delà de 40 000 $ ».
Bien que le club ne dispose pas d’une équipe junior, il offre tout de même des cours pour cette clientèle des 8 à 17 ans.
