L’humoriste dolmissois Simon Trottier a encerclé la date la plus importante sur son calendrier, celle du samedi 6 avril, 20h, alors qu’il présentera son spectacle Juste moé, devant les siens, à la Salle Desjardins-Maria-Chapdelaine.

Ce sera la deuxième fois que Simon Trottier se paye cette salle, littéralement, parce qu’il a loué les lieux. La première, c’était en novembre 2022, devant 130 spectateurs. Déjà, en date de la semaine dernière, plus de 200 billets étaient vendus.

« Ça fait plus de 20 ans que je fais ça et c’est vraiment un spectacle professionnel. Je suis au meilleur de mon art et je me sens mieux que jamais. Je suis heureux de présenter ce show à Dolbeau-Mistassini, c’est un spectacle qui est à maturité. Je veux montrer aux gens où je suis rendu », lance Simon Trottier.

Habitué de donner des spectacles dans la région et partout en province, dans des salles, lors de festivals, événements corporatifs, etc., Simon Trottier possède un fort bagage comme humoriste. Il est un habitué du Bordel Comédie Club de Montréal, un petit cabaret d’humour, où il est souvent invité à s’y produire et qu’il apprécie. Il monte sur scène entre 175 et 250 fois dans une année.

Rien de mieux qu’avec les siens

« Mais jouer à la maison, avec la chaleur des gens d’ici, c’est un feeling quintuplé ».

Profondément attaché à ses racines, il vient de s’acheter, avec sa conjointe, une maison à Dolbeau-Mistassini.

Ce sont d’ailleurs des gens d’ici qui lui ont donné le goût aux arts, des noms comme Jimmy Doucet ou encore Marie-Claude Tremblay et bien d’autres. Il a fait aussi ses classes avec ses comparses Mat Lévesque et Manuel Potvin Lemieux, au temps des Sodas Mousse.

D’ailleurs, avec son pote Mathieu Lévesque, ils ont créé le Théyâtre du bien beau avec des productions jouées à la salle du Club de l’Amitié à Dolbeau-Mistassini.

Détenteur d’un bac en littérature, il a enseigné quelque temps le français dans les écoles. Depuis 2017, il se consacre à temps plein à sa carrière d’humoriste.

Voici un speech promotionnel qu’on peut lire sous la plume de Simon Trottier et qui donne une bonne idée de ce qui attend le spectateur :

« Ce que j’ai à t’offrir, c’est Juste Moé. Y’aura rien d’autre. Je te raconte ma vie dans une franchise drôle et désarmante. Pas de complice, pas de décor, pas d’effets spéciaux, Juste Moé. Par contre, si y’a juste moé qui se présente, je vais avoir l’air fou. Tout est prêt, y manque juste toé. »

Il reste encore des billets (35 $) pour le 6 avril.