La Régie des matières résiduelles (RMR) du Lac-Saint-Jean a présenté son budget pour l’année 2024 aux trois MRC du Lac-Saint-Jean. Celui-ci s’élève à un peu plus de 38 M$, soit une augmentation d’environ 3,5 M$ par rapport à 2023.
Cette hausse budgétaire s'explique principalement par une augmentation de 10 % des coûts d’exploitation, a indiqué la RMR par voie de communiqué.
De plus, un volume supplémentaire d’environ 5 000 tonnes de déchets est anticipé. Ce surplus provient essentiellement du secteur des industries, commerces et institutions (ICI), en particulier du secteur de la construction qui peine à trouver des débouchés pour le matériel de construction, de rénovation et de démolition (CRD).
Malgré ces facteurs externes qui ont fait bondir les dépenses, la saine gestion financière de la RMR a permis de contenir l’augmentation des quotes-parts municipales à 2 %, équivalent à 3 $ par adresse.
« En dépit des défis budgétaires, le conseil d'administration est fier d'annoncer que la gestion rigoureuse de la RMR a permis de minimiser l'impact financier sur les contribuables tout en poursuivant ses objectifs environnementaux ambitieux », affirme le président, Luc Simard.
Réduction des déchets
Dans le cadre de l’élaboration du plan de gestion des matières résiduelles (PGMR) 2024-2031, le conseil d’administration a prévu « d’importants investissements visant à atteindre des objectifs ambitieux de réduction des déchets ».
L’ensemble des services, des opérations et des programmes existants sont maintenus et bonifiés par l’ajout de nouvelles mesures ou par des investissements accrus. Par exemple, un montant de 500 000 $ sera alloué à l’embauche de quatre nouvelles ressources, basées dans chacune des MRC du Lac-Saint-Jean. Celles-ci offriront un accompagnement aux ICI dans la mise en place de pratiques plus durables.
Des investissements supplémentaires seront également faits dans les programmes de sensibilisation, notamment dans les programmes qui s’adressent aux jeunes générations.
À terme, les mesures du PGMR représenteront une augmentation budgétaire annuelle moyenne de 947 500 $, soit 2,6 % du budget global.