Profitant des caractéristiques exceptionnelles de la rivière Mistassibi pour la pratique de sports d’eau vive, le promoteur Daniel Munger vient d’ouvrir l’Institut de kayak Ho’omau. L’entreprise a installé ses pénates à la Grange du Festival du faisan qui a été entièrement rénovée et mise aux normes, au coût de 400 000 $.
Daniel Munger, originaire d’Alma, kayakiste aguerri et qui détient un baccalauréat en enseignement de l’éducation physique, veut rendre les sports d’eau vive accessibles à tout le monde. Il a donc répondu en mars dernier à l’invitation de la Municipalité qui était à la recherche d’un promoteur.
« J’avais mon plan de match, ma vision pour cette école et je leur ai présenté mon projet, qui a été retenu. La grande renommée de la rivière Mistassibi pour les activités en eau vive m’offre l’opportunité d’ouvrir une école d’initiation et de sauvetage dans des conditions exceptionnelles », lance-t-il.
Première fin de semaine d’initiation au kayak
Pour faire connaître la nouvelle entreprise et permettre aux jeunes et aux parents de découvrir les activités offertes, Daniel Munger tiendra une première fin de semaine d’initiation au kayak et au packraft (embarcation gonflable) les 1er et 2 juillet, pour les jeunes de 13 à 17 ans, et ce, gratuitement. Il souhaite former deux groupes, l’un pour le samedi et l’autre pour le dimanche.
« Je veux rassurer les parents et les jeunes. Le cours d’initiation se fera dans la section dite familiale de la rivière Mistassibi, là où les eaux sont calmes. C’est très sécuritaire ».
Une campagne sociofinancement a d’ailleurs été lancée sur la page Facebook de l’institut de kayak Ho’omau (prononcer Ho-o-ma-u). Déjà, l’objectif de 5 000 $ est atteint et même dépassé.
« Je veux démontrer que le kayak, ce n’est pas strictement réservé aux habitués et aux pros. Il faut commencer quelque part et apprendre les règles de base, les consignes de sécurité et les techniques de sauvetage.».
Pour lui, c’est un sport qui peut être très familial et très amusant pour les enfants.
Pour ses débuts, l’école va se concentrer sur l’apprentissage du kayak, du packraft et le sauvetage en eau vive. D’autres activités sont en développement pour le futur et on peut penser, notamment, au rafting et à la planche à pagaie en rivière.
Bon pour Saint-Stanislas
Le maire Mario Biron parle d’une bonification de l’offre touristique pour sa municipalité alors que l’école de kayak se marie bien avec l’Escalade Haut du clocher de l’église.
« On veut offrir des forfaits communs pour les visiteurs et les touristes », conclut-il.