Aucun danger que le toit ne lui tombe sur la tête. L’entreprise Toitures Gilles-Veilleux ltée a le vent en poupe. Elle est un joueur majeur dans cette industrie tant dans la région que dans les territoires beaucoup plus au nord, comme à la Baie James par exemple.
L’année 2022 commence du bon pied, un peu à l’image de la précédente, qualifiée de très bonne par son président Carl Fleury.
Parmi ses plus gros contrats à vie, il y a eu évidemment l’aluminerie d’Alma en 1999 (6 M$ de contrats), le Centre technologique AP-60 Rio Tinto à Arvida en 2012 (10 M$), des travaux répartis jusqu’à trois ans.
La réfection des toitures du Centre Georges-Vézina à Saguenay, la quincaillerie Rénomax Hardware de Roberval, la réfection de la toiture du Pavillon Camille-Lavoie à Alma et plus récemment, un contrat de 2 M$ d’Hydro-Québec pour la construction d’un centre communautaire à Némiscau, sont au nombre de quelques-unes des réalisations de Toitures Gilles Veilleux. Cette année, l’entreprise a notamment décroché un contrat de toiture (3 M$) pour la construction d’une école secondaire à Chisasibi, des travaux qui s’étaleront de mai à décembre.
De la relève à l’horizon
La relève est aussi au rendez-vous alors que l’entreprise de près de 60 ans est engagée dans un processus visant à transférer les rênes à quatre de ses employés. Les trois actionnaires actuels, Carl Fleury, Éric Boisvert et Serge Pelchat, ont acheté l’entreprise à Bernard Veilleux en 2013. Le transfert des actifs à un nouveau groupe est une démarche complexe et qui pourrait s’étendre sur quatre ou cinq ans.
« On aurait pu tout simplement vendre, mais de voir l’intérêt manifesté à l’intérieur même de la boîte, c’est encore mieux. Ce sont des personnes qui connaissent parfaitement la philosophie de l’entreprise et qui ont le même souci d’offrir cette qualité de services aux clients, ce qui a toujours fait partie de notre identité », lance Carl Fleury.
Si la première année de la COVID-19 a été un peu plus difficile, année qualifiée de demi-saison par son président, 2021 s’est soldée sous le signe de la croissance. Bon an mal an, l’entreprise réalise un chiffre d’affaires entre 6 M$ et 10 M$.
La grande crainte : l’approvisionnement
« Ç’a été pour nous une très bonne année, les investissements gouvernementaux ont beaucoup aidé. Ça se présente bien en ce début d’année alors que nous avons déjà 50 % de contrats signés pour 2022, un bon carnet de commandes ».
Carl Fleury rappelle que son entreprise est l’une des plus importantes dans le domaine au Saguenay-Lac-Saint-Jean.
« Ça s’annonce une année exceptionnelle. On est très en demande, notre nom est connu et les clients savent que nous sommes une entreprise qui livre la marchandise. »
Le plus difficile avec la pandémie, c’est l’approvisionnement en fournitures.
« Dans toutes nos commandes, il manque certains matériaux. Il y a actuellement une pénurie de vis, mais aussi de certaines autres matières premières. Jusqu’à maintenant, on a réussi à se tirer d’affaires. Ma plus grande crainte demeure encore les approvisionnements. Le marché, lui, est bon ».