Sports

Temps de lecture : 1 min 21 s

Alisson Gobeil signe un record canadien à ses premiers Mondiaux

Janick Émond
Le 16 octobre 2025 — Modifié à 15 h 59 min le 16 octobre 2025
Par Janick Émond - Journaliste

La paranageuse d’Alma, Alisson Gobeil, a vécu une première expérience réussie aux Championnats du monde de paranatation, disputés à Singapour du 21 au 27 septembre. L’athlète de catégorie S5 a non seulement atteint toutes ses finales, mais elle est repartie avec un record canadien et une cinquième place mondiale.

Lors de la dernière journée de compétition, Alisson a arrêté le chrono à 1:32.36 au 100 m crawl, un temps qui constitue une nouvelle marque nationale. Cette performance lui a permis de se classer cinquième au monde.

« Avant d’aller là-bas, on avait eu un camp de deux semaines avec l’équipe canadienne, et je m’étais fixé comme objectif d’atteindre les finales et d’avoir un bon classement au cumulatif. Je n’avais pas vraiment d’objectif de temps, surtout qu’en plus, juste avant la compétition, j’avais été malade, raconte-t-elle. Finalement, j’ai battu mes attentes avec mes résultats et je reviens vraiment fière de ce que j’ai accompli. »

Tout au long de la semaine, la paranageuse s’est maintenue dans le peloton de tête. Elle a pris le cinquième rang au 50 m crawl (41.71) lors de la première journée, avant de conclure en huitième place au 200 m crawl (3:29.70) le sixième jour.

Meilleure sous la pression

Si cette première expérience mondiale aurait pu intimider, Alisson a plutôt trouvé sa zone de confort dans l’ampleur de l’évènement.

« C’est une grosse compétition, mais je n’ai pas vraiment de stress dans ces moments-là. Moi, plus la compétition est grosse, plus je sais que je vais bien performer. C’est dans ces moments que je réalise mes meilleures performances. »

Pour l’instant, l’athlète almatoise se permet un peu de repos après cette séquence intense.

« Là, je commence un deux semaines de vacances. Je ne connais pas encore la suite, mais c’est certain que mes résultats m’ouvrent de nouvelles portes et ça me permet de mieux me positionner pour les Jeux olympiques. Je vais poursuivre mon parcours pendant les trois prochaines années pour m’y rendre », conclut-elle.

 

 

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES