Économie

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Les défis ne manquent pas avec la pandémie chez Nettoyeur Net Plus

Serge Tremblay
Le 24 novembre 2020 — Modifié à 15 h 51 min le 24 novembre 2020
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

La pandémie a obligé bien des entreprises à se renouveler et à s’ajuster aux nouvelles réalités sanitaires. C’est le cas notamment pour Nettoyeur Net Plus de Normandin et qui dessert tout le territoire du Lac-Saint-Jean, du Saguenay et de Chibougamau-Chapais.

Président et copropriétaire avec ses parents qui ont fondé l’entreprise, Guillaume Lord reconnaît que c’est tout un défi dans le contexte de la COVID-19.

« C’est certain que la pandémie est venue brasser les cartes. Il y a des impacts sur la clientèle. Qu’on pense seulement aux secteurs de la restauration et de l’hôtellerie, pour ne nommer que ceux-là ».

Avec le confinement de la première vague et maintenant les restrictions imposées en zone rouge, le nettoyage de vêtements de travail a dramatiquement chuté chez cette clientèle. En contrepartie, d’autres secteurs de l’activité économique ont permis à Nettoyeur Plus d’aller chercher de nouveaux clients.

« De nouveaux horizons s’ouvrent avec la pandémie et nous faisons maintenant de la désinfection et le lavage d’uniformes d’ambulanciers. C’est un exemple parmi d’autres. On doit innover, s’ajuster et saisir les opportunités ».

Diversifier ses champs de compétences

Du côté des produits désinfectants, on comprendra qu’avec la pandémie, Nettoyeur Net Plus est passablement occupé, la demande étant sans cesse grandissante.

L’entreprise s’est aussi lancée dans la vente de masques sanitaires jetables pour sa clientèle.

D’autres secteurs dans l’entreprise, comme le domaine du nettoyage à sec pour les robes et complets pour les mariages, souffrent davantage de la pandémie. Les rassemblements festifs étant interdits.

« L’une de nos forces est la diversité de nos produits et services. Quand un secteur va moins bien, on peut compter sur nos autres services. La capacité de réagir rapidement aux circonstances peut faire une grande différence ».

Guillaume Lord avoue avoir beaucoup appris de la première vague de la pandémie.

« C’était de l’inconnu lors du confinement et depuis, on a pris de l’expérience. On est mieux préparés, mais on doit constamment s’ajuster. Je crois que jusqu’à maintenant, nous avons pris les bonnes décisions d’affaires et j’entrevois le présent et l’avenir d’un bon œil. »

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