Dimanche, 28 avril 2024

Économie

Temps de lecture : 1 min 29 s

Bail de la centrale Jim-Gray : Dolbeau-Mistassini rompt avec la position de la MRC

Serge Tremblay
Le 02 octobre 2020 — Modifié à 12 h 30 min le 02 octobre 2020
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Alors que la MRC de Maria-Chapdelaine revendique que la papetière de Dolbeau-Mistassini figure à la liste des usines rattachées au renouvellement du bail d’exploitation de la centrale de la rivière Shipshaw par Produits forestiers Résolu, la Ville de Dolbeau-Mistassini n’entend pas en faire autant.

Lors de la dernière séance publique du conseil de la MRC de Maria-Chapdelaine, les élus ont adopté une résolution pour exiger que la papetière de Dolbeau-Mistassini figure à la liste des installations qui doivent être maintenues en exploitation en vertu du bail de la centrale Jim-Gray.

Le préfet Luc Simard avait alors indiqué qu’il ne comprenait pas pourquoi la papetière dolmissoise était la seule du groupe dans la région à ne pas être incluse et que cela pourrait poser un problème d’iniquité au niveau régional

Dolbeau-Mistassini

L’ordre du jour de la séance ordinaire du 21 septembre du conseil de ville de Dolbeau-Mistassini comprenait un point semblable, mais celui-ci a été retiré à la dernière minute.

« Il faut remonter à la fermeture de l’usine et vous savez que c’est un dossier que je connais bien. Lorsque nous avons procédé à la réouverture de l’usine, notre barrage à nous, c’est la cogénération. Donc, le bail de la rivière Shipshaw, pour nous, ça n’a pas nécessairement d’impact. Je pense que ce qui fait la force de l’usine de Dolbeau, c’est la cogénération », a expliqué le maire, Pascal Cloutier, qui était à l’époque président du syndicat des travailleurs de l’usine.

Celui-ci ajoute qu’il ne croit pas que si une usine devait fermer ses portes pour une question de marché, que le gouvernement couperait les droits hydrauliques pour autant.

Absent

Pascal Cloutier précise qu’il n’était pas présent lors des dernières rencontres de la MRC de Maria-Chapdelaine et qu’il n’a donc pas participé aux discussions entourant la résolution qui a été adoptée.

« Je ne pense pas qu’il y avait nécessité de faire une résolution (pour le bail de la centrale Jim-Gray). Pour l’usine de Dolbeau, ce qui va garantir notre avenir, c’est de continuer à exploiter la cogénération, des coûts par tonne compétitifs, d’être capable de faire différents grades de papier et évidemment une fibre de qualité, puisque l’on a l’avantage d’avoir une fibre d’épinette noire. »

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES