Économie

Temps de lecture : 2 min 37 s

Stéphane Chiquette: entrepreneur tatoué sur le cœur!

Le 17 août 2019 — Modifié à 07 h 38 min le 17 août 2019
Par Guillaume Pétrin

Oui, c’est possible de vivre de son art et de ses passions. Oui, c’est possible de développer son entreprise ici-même au nord du Lac Saint-Jean et de voir grand. Stéphane Chiquette, de CHIC Tattoo, y croit plus que jamais!

L’artiste-tatoueur-entrepreneur ne manque pas de projets ces jours-ci : studio de tatouage et de détatouage, boutique en ligne et maintenant un nouveau magazine-web francophone.

Un de ses plus récents projets, le webmagazine francophone portant sur le tatouage et sur ses autres passions. Il n’écarte pas la possibilité de le publier format papier si la demande est favorable. (Photo courtoisie - Francis Doucet)

Ce magazine, dont le prochain numéro en ligne sera disponible au début de septembre, regroupe des modèles, des articles et différents sujets en lien avec le monde du tatouage. Il se veut également une tribune pour d’autres personnes évoluant dans ce milieu.

En prime, il s’agit du seul magazine du genre en français en Amérique du Nord, affirme-t-il.

Stéphane Chiquette promet aussi que d’autres projets seront annoncés prochainement, sans toutefois vouloir trop en dévoiler. Des projets éducatifs et touristiques.

Se lancer

Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre! Ce dicton, Stéphane Chiquette l’a bien compris, car c’est à la suite de différents événements personnels qu’il a choisi de réaliser son rêve à temps plein. Fermeture d’usine, lock-out des employés de garage et séparation conjugale se sont enchaînées, l’obligeant à revoir son plan de vie et de carrière.

« Le lock-out dans le secteur des concessionnaires automobiles qui a duré près de 3 ans et une séparation m’obligèrent à trouver 500 $ net par semaine pour renflouer mes finances familiales. Le tatouage s’est avéré être une solution! »

Travaillant à même un petit local aménagé dans sa maison, l’entrepreneur n’exclut pas d’avoir son propre local indépendant avec pignon sur rue d’ici cinq ans. (Photo Trium Médias – Guillaume Pétrin)

Mécanicien automobile pendant plus de 20 ans, il admet aussi que le côté artistique lui manquait dans ce domaine, lui qui se passionne pour le dessin depuis toujours.

« J’avais gagné des prix en dessin quand j’étais jeune. C’est mon père qui m’a montré à dessiner et à colorier. J’avais la fibre artistique, mais on se dit tout le temps qu’on ne va pas gagner sa vie en faisant des dessins! »

Après l’achat d’une première machine à tatouer, il reçoit ses premiers clients en 2012. La clientèle a grossi et c’est en 2016 qu’il décide de faire le grand saut.

« Le lock-out terminé, j’avais le choix de rester à mon compte ou de retourner au garage. J’ai choisi de donner ma démission et de vivre mon rêve! Et maintenant, le rêve se poursuit! »

Plan d’affaires

Dans le but de continuer sa croissance, le tatoueur précise s’être bien entouré et avoir reçu de judicieux conseils afin de développer un plan d’affaires sur cinq ans. Encore une fois, il admet que le succès est au rendez-vous.

« J’ai réussi à faire financer de l’art! J’ai même reçu un prix de la chambre de commerce dans la catégorie innovation-création. Un artiste-tatoueur qui est reconnu par la communauté des entrepreneurs, c’est comme sauter le Grand Canyon! »

Le tatoueur se passionne pour le dessin depuis son plus jeune âge, son père lui ayant appris les rudiments de l’art. (Photo courtoisie - Francis Doucet)

L’homme au 1001 projets

C’est avec la tête remplie d’idées que le tatoueur continue d’avancer dans sa vie et qu’il continue ainsi de vivre son rêve. Son plus récent projet à voir le jour : la publication de deux ebooks gratuits qui se veulent éducatifs.

« J’ai écrit ces deux livres cet hiver. L’un est destiné aux clients et répond aux questions qu’ils peuvent se poser en matière de tatouage. L’autre est un guide de démarrage pour les futurs tatoueurs. » Il est possible de les télécharger : www.chictattoo.ink ou www.chictattooinc.com

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