Actualités

Temps de lecture : 1 min 26 s

42e Journée de réflexion sur les sciences 2.0 au Cégep de Saint-Félicien

Une édition consacrée à l’exploration des carrières scientifiques

Jean Tremblay
Le 06 novembre 2025 — Modifié à 16 h 00 min le 06 novembre 2025
Par Jean Tremblay - Journaliste

Le 30 octobre dernier, le Cégep de Saint-Félicien a tenu sa 42e Journée de réflexion sur les sciences (JRS), formule 2.0, à l’Hôtel du Jardin. L’événement, coordonné par une quinzaine d’étudiants en Sciences de la nature et trois enseignants, s’est déroulé sous la présidence d’honneur de Marc-Olivier Hébert, coactionnaire de MSH Services conseils une firme d’ingénierie de Dolbeau-Mistassini.

En préparation depuis janvier, le projet visait à stimuler la curiosité scientifique, à faire connaître des professions peu médiatisées de même qu’à présenter des parcours atypiques.

« Pour une deuxième année, nous avons retenu cette formule à l’Hôtel du Jardin. Quatre conférences gratuites ont occupé la journée, suivies en soirée d’une activité payante avec la biologiste et communicatrice Biolovik », précise Chloé Verreault, membre du comité des communications.

Environ 115 personnes ont participé à l’événement, indique l’enseignante Jeanne-Verreault Tremblay.

Conférenciers issus de domaines variés

Le programme de l’évènement regroupait quatre conférences scientifiques.

Frédéric Lavoie, Ph. D., leader canadien de l’unité des soins spécialisés chez Pfizer, et Hugo Lavoie, Ph. D., directeur adjoint à l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie de l’Université de Montréal, ont pour leur part présenté les interactions entre différentes disciplines nécessaires à la mise au point d’un médicament.

Caroline Ménard, Ph. D., professeure agrégée au Département de psychiatrie et de neurosciences de l’Université Laval, a quant à elle expliqué comment le stress chronique influence les mécanismes neurovasculaires et immunitaires ainsi que pourquoi certaines personnes développent une résilience tandis que d’autres deviennent vulnérables à la dépression.

Simon Rainville, Ph. D., directeur du programme de premier cycle en génie physique à l’Université Laval, s’est appliqué à montrer que la recherche scientifique repose sur la curiosité et demeure accessible à tous.

Enfin, Laurie Lapointe, B. Sc. inf., infirmière clinicienne au CIUSSS de l’Université du Québec à Chicoutimi, a détaillé une démarche structurée pour soutenir les familles en oncologie pédiatrique.

Une clôture engagée

En guise de conclusion, Biolovik (Vikie Pedneault), biologiste, entrepreneure et stratège en communication, a plaidé pour des politiques environnementales ambitieuses, rappelant que « la solution ne passera pas par la paille en carton, mais par un virage global ».

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES