Plus de 19 350$ ont été amassés lors de la 3e édition des marches de la persévérance hier au Village historique de Val-Jalbert, soit beaucoup plus que l’objectif initial. Plusieurs dizaines de pompiers, de premiers répondants et de citoyens ont monté les 764 marches menant au sommet de la chute Ouiatchouan pour amasser des dons.
L’évènement était organisé par la Fondation DI TSA qui utilisera cette somme afin d’aider des personnes avec une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l'autisme dans toute la région.
Les pompiers en habit de travail venus de plusieurs casernes, dont plusieurs avec leur équipement pesant environ 70 livres, ont été les premiers à relever le défi. Ils ont amorcé leur ascension pour se rendre jusqu’au sommet de la chute et ensuite redescendre les marches pour revenir à leur point de départ.
Ces pompiers voulaient ainsi démontrer que tout comme c’est le cas lors de leur travail, il y a toujours une solution pour surmonter des obstacles, peu importe la situation.
Pierre-Marc Simard, qui est pompier à Roberval, a relevé le défi pour la première fois et a aimé son expérience.
« Ça se fait bien, a lancé le jeune homme à son retour. Il faut y aller à son rythme. »
Son collègue plus âgé, le lieutenant Louis Pelletier d’Hébertville qui a 58 ans, a également apprécié sa première expérience.
« Avec notre équipement sur les épaules, il faut contrôler nos efforts et notre respiration. Notre niveau de stress aussi, parce que ce n’est pas facile. Il faut y aller tranquillement, se suivre et s’entraider. Ce qu’on démontre, c’est qu’il faut faire face aux imprévus dans la vie et toujours aller de l’avant. »
La population aussi invitée à relever le défi
Pour la première fois cette année, le défi de participer avait aussi été lancé à l’ensemble de la population. Le préfet sortant de la MRC Domaine-du-Roy, Yannick Baillargeon, faisait partie des citoyens qui l’ont relevé.
« Oui c’est fatigant, dit-il en riant, mais ça valait la peine de vivre l’expérience. C’est très impressionnant de voir les pompiers monter jusqu’en haut avec leur équipement. C’était important pour moi de participer parce que c’est une bonne cause et que ça mobilise beaucoup de gens. »
Si l’évènement a permis de recueillir autant d’argent, c’est également grâce aux nombreuses personnes qui se sont déplacées pour encourager les participants. Un montant de 10$ par personne était demandé par le village historique pour franchir les barrières du site et la totalité des revenus ainsi recueillis a ensuite été remise à la cause.
La présidente de la Fondation DI TSA, Hélène Boivin, souligne que lorsque tous les dons auront été comptabilisés, l’organisme disposera d’environ 20,000$ pour remplir sa mission.
« Nous supportons directement les gens qui vivent avec une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l'autisme. Nous finançons des projets ou des équipements pour favoriser leur autonomie, leur bien-être et leur qualité de vie, malgré leurs limitations. On parle de répit, de camps de jour, d’appareils spécialisés ou adaptés et de thérapies. Leur intégration en appartement aussi, pour qu’il soit plus autonome et mieux intégrer dans la société. »