L’heure du bilan a sonné pour le préfet sortant de la MRC de Maria-Chapdelaine Luc Simard. Fier du chemin parcouru, il dresse un portrait positif de ses deux mandats, marqués par des réalisations dans différents secteurs, dont ceux de la forêt, de l’économie et du tourisme.
Depuis ses débuts, Luc Simard mise sur une approche collaborative avec les partenaires du milieu. « Quand je suis arrivé en poste, je voulais amener une autre culture à la MRC, en ayant un rôle de facilitateur de projets. On a commencé tout de suite à travailler ça. La pandémie a renforcé cet esprit-là avec les acteurs de développement », soutient celui qui est à la tête de la préfecture depuis huit ans.
Une attention particulière a été accordée à l’accompagnement des organisations. Au cours des dernières années, sept nouveaux fonds ont vu le jour à la MRC, précise Luc Simard. « On n’avait pratiquement pas de fonds pour aider le privé auparavant. Ça a été quelque chose que j’ai voulu implanter. Les entreprises privées portent notre développement. On n’a pas le choix d’être partenaire. On a été à l’écoute. On a amené des programmes pour recruter de la main-d’œuvre à l’extérieur ou des programmes pour être plus présent sur le web. »
À travers tout ça, une première planification stratégique a été lancée, axée sur les ressources naturelles et le développement durable.
La forêt
Les enjeux liés à la forêt ont mobilisé une part importante du temps de Luc Simard au cours des dernières années. « Ça a été le sujet d’inquiétude et de questionnement. On a eu des bonnes périodes durant la pandémie où le prix du bois était élevé. On sait que les moments actuels sont très durs. On a quand même agi pour être un acteur de changement à la MRC », affirme-t-il.
En tant que vice-président et président du regroupement des communautés forestières, Luc Simard a participé à la défense des intérêts des régions forestières auprès du gouvernement du Québec.
Ce dossier lui tenait aussi à cœur dans le cadre de ses fonctions au sein du comité exécutif de la Fédération québécoise des municipalités. « On a amené l’ensemble des intervenants à réclamer une régionalisation du régime. Ça a été un gros gain. »
En parallèle, les travaux en lien avec l’implantation d’une zone d’innovation forestière, soit la forêt habitée, ont été lancés sur le territoire de la MRC.
Économie et tourisme
Le développement du parc industriel à Normandin représente une fierté pour Luc Simard. « À Normandin, on a reçu la Congèlerie Heritier dans notre parc depuis 2019. On a un premier client. Ça nous démontre qu’on veut travailler aussi avec le monde agricole », dit-il en ajoutant que des mandats ont été donnés dernièrement pour finaliser les infrastructures du parc afin d’accueillir d’autres entreprises.
Le développement d’un parc industriel à Dolbeau-Mistassini, orienté vers la filière forestière, est envisagé.
Sur le plan touristique, le développement et la valorisation du secteur Vauvert et l’acquisition du terrain et du monastère des Pères Trappistes font partie des réalisations du préfet sortant.
En somme, Luc Simard considère que ce second mandat lui a permis de jeter les bases pour le développement du territoire. Et il souhaite poursuivre sur cette lancée en reconduisant son mandat de préfet.
« Je veux mener à terme tous les projets qu’on a commencés. On en a beaucoup de réalisés. Il en reste encore beaucoup plus à faire », termine-t-il.