« Comment faire davantage pour redynamiser et revitaliser notre territoire? » : telle est la question qui guidera Jean Morency tout au long de son mandat, s’il est élu préfet de la MRC de Maria-Chapdelaine.
Jean Morency estime que la MRC a tous les ingrédients pour sortir de la dévitalisation. « On a un territoire qui est exceptionnel, affirme-t-il. Le territoire est immense avec un bassin de ressources, tant en minéraux, en agriculture qu’en forêt. Il y a le tourisme qu’on est capable de mettre en valeur avec la beauté de nos paysages. »
Pour y parvenir, le candidat structure son programme électoral autour de deux axes, dont l’aménagement du territoire. Jean Morency souhaite se pencher sur la problématique de l’habitation. Constatant le manque d’édifices multilocatifs sur le territoire, il suggère de développer des modèles de logements abordables, conçus pour être facilement reproductibles dans les différentes municipalités.
Il estime que cette proposition offre plusieurs avantages pour les communautés, notamment en favorisant le rajeunissement de la population. « Si ça devient un lieu attractif pour les gens plus âgés, ils vont libérer leur maison unifamiliale. Ça va amener de jeunes familles dans nos milieux. »
Jean Morency souhaite également contribuer à la mise en place de solutions novatrices, en adaptant entre autres les localités aux nouvelles habitudes de vie et aux réalités climatiques.
« À Normandin, on est un bel exemple avec le concept de la réflexion sur le parc éponge et de la forêt nourricière. On est allé plus loin. On a réfléchi avec notre entrepreneur sur la façon de faire. Il y a des leviers qui sont disponibles pour faire ce type d’aménagement », soutient le candidat à la préfecture, également maire sortant de Normandin.
Ces aménagements ont contribué à atténuer les îlots de chaleur et à mieux gérer les eaux pluviales.
De plus, Jean Morency désire davantage impliquer les gens dans l’organisation du territoire, ayant à cœur la protection du modèle de la ferme familiale et ses terres de l’accaparement par les grands investisseurs extérieurs.
Développement économique
Le développement économique est au cœur de la vision de Jean Morency. La réforme du régime forestier en fait partie. « Notre économie première est la forêt. Que ce soit par les tarifs douaniers qui sont opposés par les Américains sur le bois d’œuvre ou la refonte du régime forestier, le secteur d’activité est vraiment en difficulté », observe-t-il. Il souhaite donc travailler de concert avec l’Alliance forêt boréale pour élaborer une vision partagée de la mise en valeur de la forêt.
Aussi, le candidat martèle l’urgence de réformer le régime forestier et de demander la mise en place de mesures transitoires pour soutenir les entreprises.
À ses yeux, l’agriculture représente le deuxième levier économique de la MRC. Jean Morency veut miser sur les PME et l’entrepreneuriat local pour se positionner dans le secteur de la bioéconomie et de la transformation alimentaire. « Cette diversité est importante pour amener une valeur ajoutée », soutient-il.
Finalement, le candidat considère que le troisième pilier de l’économie est le tourisme. Il veut donc utiliser les infrastructures existantes pour attirer les investisseurs et les entrepreneurs.
Somme toute, Jean Morency place le service aux communautés au cœur de son engagement.
« Je pense que la MRC est un palier de gouvernement privilégié. On reçoit des sommes importantes du gouvernement du Québec. On a aussi les quotes-parts qu’on va chercher au niveau des municipalités. C’est pour donner des services et être proche de la collectivité. »