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Consultation publique le 28 octobre

Girardville aspire à devenir une communauté nourricière

Vincent Pagé
Le 23 octobre 2024 — Modifié à 16 h 03 min le 23 octobre 2024
Par Vincent Pagé - Journaliste

Afin de se doter d’une plus grande autonomie alimentaire, la municipalité de Girardville travaille sur la mise en place d’un Plan de développement des communautés nourricières (PDCN). Une consultation publique se tiendra le 28 octobre prochain afin d’inclure la population dans cette démarche.

Ce type de plan vise à planifier le développement d’un système d’alimentation local. Dans la MRC Maria-Chapdelaine, Normandin et Dolbeau-Mistassini se sont déjà dotés d’un tel plan.

« Nous avons un comité qui a travaillé sur ce PDCN durant l’été. Maintenant que nous arrivons au terme de nos réflexions, nous voulons savoir si l’ensemble de la population de Girardville est prêt à aller de l’avant avec cette démarche. Cette consultation sera aussi l’occasion d’entendre les idées de chacun avant de se lancer dans un plan d’action », lance d’entrée de jeu Vincent Beckert.

Pour les petites municipalités, l’adoption d’une politique de communauté nourricière est une manière de se doter d’une certaine autonomie.

« Quand les frontières ont fermé durant la pandémie, les gens se demandaient ce qu’ils allaient manger dans les prochains mois. Cette situation a exposé une fragilité au niveau de l’approvisionnement local et plusieurs personnes ont réalisé qu’il devait y avoir une mobilisation à cet effet », raconte le maire.

Selon Vincent Beckert, Girardville possède déjà plusieurs atouts sur son territoire qui s’inscrivent dans l’objectif du plan de développement.

« Nous avons nos agriculteurs, une forêt nourricière qui comporte des petits fruits et des légumes. Nous avons aussi des ressources en boucherie. Avec ce plan de développement, mon côté utopique me fait imaginer un four à pain autour duquel il peut y avoir des rassemblements et un espace communautaire où l'on peut manger ensemble », dit-il.

Autres projets

En plus du PDCN, le maire Vincent Beckert a d’autres projets sur sa planche à dessin qu’il espère pouvoir mener à terme durant la dernière année de son premier mandat. 

« Après avoir été refusés au PAFIRSPA pour notre parc urbain, nous avons décidé de l’aborder différemment et d’y aller par phases. Des explorations de sol seront faites prochainement pour voir si nos sols sont compatibles avec la structure que nous voulons installer. On espère pouvoir faire le lancement d’une première phase l’année prochaine », explique l’élu.

L’avenir de l’église est également un dossier sur lequel le maire souhaite se concentrer. Une consultation publique à ce sujet se tiendra en janvier.

« Nous avons déjà un comité qui se mobilise pour ce dossier. Ce sont des gens qui souhaitent que le bâtiment puisse servir à des fins communautaires. Les idées qui sont sorties sont super intéressantes », poursuit-il.

Fin de mandat

À un an des prochaines élections municipales, Vincent Beckert est en réflexion sur son avenir politique.

« Il n’y a pas de certitude encore. Depuis un an, je suis entrepreneur à mon compte, donc c’est certain que c’est difficile à concilier avec mon rôle d’élu. Si je n’avais pas une bonne équipe derrière moi, je ne pourrais pas faire avancer tous ces dossiers seul », conclut Vincent Beckert.

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