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Bilan annuel de directeurs de la protection de la jeunesse

Baisse des signalements dans la région

Jean Tremblay
Le 18 juin 2024 — Modifié à 13 h 17 min le 18 juin 2024
Par Jean Tremblay - Journaliste

Au Saguenay–Lac-Saint-Jean on dénombre une légère baisse de 4,17% du nombre de signalements traités qui passent de 6 792 à 6 481, ce qui correspond à 311 cas de moins qu’en 2022-2023. Quant aux signalements retenus on note également une baisse de 3,25% soit 2 324 2n 2023-2024 alors qu’il y en avait eu 2 402 l’année précédente.

Les signalements retenus concernent surtout la négligence (17,99 %) et l’abus physique (19,35 %). Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, 526 signalements ont été reçus en 2023-2024 pour un motif d'exposition à la violence conjugale, versus 463 signalements en 2022-2023.

Cette année, 373 adolescents ont reçu des services en vertu de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA) au Saguenay–Lac-Saint-Jean, soit une hausse de 12,07 % par rapport à l’an passé.

Au Québec

Dans le rapport annuel, on note, pour l’ensemble du Québec, une légère baisse des signalements traités (– 0,9 %). En 2023-2024, 100 258 enfants ont fait l’objet d’au moins un signalement, soit 6,13 % des jeunes Québécois âgés de 0 à 17 ans. L’an dernier, ils représentaient 6,06 % des enfants du Québec.

Au cours de l’année 2023-2024, 134 871 signalements ont été traités. De ce nombre, 42 378 signalements ont été retenus. Cela représente 35 791 enfants (2,19 %) qui ont fait l’objet d’au moins un signalement retenu pour évaluation, une donnée similaire à celle de 2022-2023 (2,18 %).

En 2023-2024, les signalements pour exposition à la violence conjugale comptaient pour 12,5 % de tous les signalements reçus. Au Québec, cela représente un signalement sur huit ou près de 50 signalements par jour.

Si on tient compte uniquement des prises en charge qui ont débuté en 2023-2024, les situations d’exposition à la violence conjugale représentent 9,5 % des prises en charge.

Violence conjugale

C’est à l’occasion du 21bilan annuel présenté partout au Québec que les directeurs de la protection de la jeunesse ont choisi d’unir leur voix pour parler d’un aspect important et souvent méconnu de leur travail : les enfants exposés à la violence conjugale.

« La violence conjugale a des effets dévastateurs sur les enfants et les jeunes, touchant leur bien-être émotionnel, mental et physique. Pour les DPJ/DP, il est crucial de reconnaître que les enfants exposés à la violence conjugale peuvent vivre de la peur et de l’insécurité, ce qui peut entraîner des problèmes de santé mentale, des troubles du comportement et des difficultés scolaires », affirme-t-on dans le communiqué de presse émis le service des communications des Centres jeunesse.

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