Mercredi, 16 juillet 2025

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Parcours atypique exceptionnel

Le Dolmissois Éric Sauvageau neurochirurgien à Jacksoneville en Floride

Jean Tremblay
Le 09 novembre 2023 — Modifié à 10 h 22 min le 09 novembre 2023
Par Jean Tremblay - Journaliste

Lorsqu’il résidait avec ses parents à Dolbeau-Mistassini, Éric Sauvageau, aujourd’hui âgé de 48 ans, était loin de se douter qu’un jour il exercerait la profession de neurochirurgien aux États-Unis. De passage à Saint-Félicien où il a prononcé une conférence au Cégep de l’endroit, il a raconté son parcours exceptionnel dans la pratique de cette super spécialité à Buffalo, Phoenix, Tampa, Columbus et à Jacksonville où il réside depuis quelques années.

« Mes parents ont déménagé à Dolbeau lorsque j’avais trois mois. J’y ai demeuré jusqu’à la fin de mes études collégiales à Saint-Félicien. Le temps passe vite. Je viens de réaliser que ça faisait déjà 30 ans que j’étais parti d’ici », commente Éric Sauvageau, qui faisait partie de l’un des cinq conférenciers présents le mercredi 25 octobre dernier à la 40e édition de la Journée de réflexion sur les sciences qui s’est tenue à l’institution collégiale.

« Lorsque j’étudiais à Saint-Félicien, jamais au grand jamais je n’aurais cru devenir un jour un neurochirurgien et encore moins de poursuivre ma carrière aux États-Unis », raconte celui qui à l’époque ne connaissait de la langue anglaise que les mots « yes » et « no ».

Sherbrooke comme au Lac

La salle Azimut était pleine à craquer pour entendre celui qui reconnaît toujours avoir dans ses veines du sang de « bleuet ».

Il explique avoir choisi Sherbrooke pour y poursuivre ses études universitaires parce que l’école de médecine Fleurimont du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS-Fleurimont) se trouve dans un endroit où il se sentait comme au Lac-Saint-Jean.

Coup de foudre

« Lors de mon allocution, j’ai raconté aux personnes présentes quels sont les procédures et les problèmes médicaux que l’on rencontre dans cette profession. Même chose pour les changements que l’on a connus au cours des dernières années et les avancées technologiques. »

« C’était quelque chose qui m’attirait. Par contre, à cette époque, même si j’avais de bons résultats académiques, je me questionnais encore sur le choix d’étudier en médecine », ajoute-t-il.

Un jour, durant ses études, on lui offre de faire un stage d’un mois en neurochirurgie à Trois-Rivières.

« J’ai fait ce stage avec le Dr Alain Bilocq, une bonne personne et un excellent modèle. C’est là que j’ai finalement décidé d’orienter ma carrière en neurochirurgie. Par la suite, j’ai poursuivi et terminé mes études à l’Université de Montréal. »

Offre des É.-U.

Éric Sauvageau avait toujours eu en tête de débuter sa carrière à Chicoutimi.

« Toutefois, au départ, je désirais traiter les anévrismes et les malformations vasculaires du cerveau, ce qui ne se faisaient pas Chicoutimi. Dans ma tête, c’était clair qu’il fallait que j’oriente ma carrière dans ces pratiques. »

Il aurait pu aller en Europe. La technologie très avancée en France l’interpellait. « Par contre, même si je ne parlais pas un mot en anglais, une partie de moi désirait travailler aux États-Unis. Lorsque je me suis rendu à Buffalo pour ma formation, ce fut un choc. C’est comme si je débutais une nouvelle vie. »

De fil en aiguille, Éric Sauvageau a, par la suite, pratiqué à Phoenix, Tampa, Columbus et Jacksonville où il vit présentement.

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