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Valérie Bouchard veut développer l’autonomie alimentaire

Denis Hudon
Le 16 août 2022 — Modifié à 20 h 18 min le 16 août 2022
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

La petite entreprise de culture maraichère Potager de Valérie à Saint-Augustin veut encourager l’autonomie alimentaire pour toutes et tous. Pour sa propriétaire, Valérie Bouchard, travailler au potager est un mode de vie.  

Cette passionnée âgée de 29 ans a grandi à la ferme familiale de ses parents, Nicole Lalancette et Yves Bouchard. Elle a commencé toute jeune à faire un petit jardin dans l’arrière-cour. Pas surprenant aujourd’hui qu’elle consacre entièrement son temps à la production de légumes sur de plus grandes parcelles, toujours sur la terre où elle a vu le jour. Elle peut aussi compter sur l’aide de son compagnon Renaud Bergeron. Tous deux ont la même vision alimentaire autonomiste.

« En me lançant dans la production maraîchère, je voulais développer une certaine autonomie alimentaire. J’ai commencé à cultiver des légumes pour mes propres besoins. Aujourd’hui, avec ma production d’une cinquantaine de variétés de légumes, je partage tout ça avec le public », dit Valérie Bouchard.

Parmi les variétés de produits, on retrouve la tomate, la laitue, la fève, la pomme de terre, la gourgane, l’ail, l’échalote, mais aussi d’autres légumes, moins communs, comme le chou kale (frisé), le chou chinois ou encore la tomate en une dizaine de couleurs différentes.

Partager des valeurs

« Le Potager de Valérie, c’est un projet personnel. Progressivement, j’agrandis et je diversifie mes cultures. J’expérimente des variétés de légumes et lorsque c’est concluant, je partage et je fais découvrir de nouvelles saveurs aux gens ».

Ayant une formation en aménagement paysager et en horticulture, Valérie Bouchard est une passionnée de jardinage, particulièrement les légumes. La jeune femme profite de la fin de l’hiver et du début du printemps pour préparer les semis. Ensuite, c’est la plantation et la culture dans les champs. On retrouve aussi sur place quelques productions en serre.

« On est une jeune et petite entreprise artisanale et le bouche-à-oreille est très efficace. Je ne fais pas vraiment de publicité, je m’attarde plutôt à répondre à la demande locale. Éventuellement, on va attirer une plus large clientèle », s’attend Valérie Bouchard.

Parmi ses projets à venir, Valérie Bouchard veut aménager une serre solaire passive pour pouvoir produire aussi l’hiver. Elle aimerait se doter d’une station multiservice avec lavage et chambre froide, notamment.

 

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