Jean-Marc Gendron aime la vie politique et l’engagement sociocommunautaire. Il a lui-même vécu des expériences grandioses tout au long de sa vie professionnelle. Mais l’enseignement restera toujours pour lui son plus grand accomplissement.
« J’ai adoré enseigner à des élèves du secondaire. J’ai choisi cette profession, d’abord pour sa dimension humaine. Le contact au quotidien avec les jeunes, c’est quelque chose d’extraordinaire », lance celui qui a baigné dans le monde de l’éducation pendant plus de 33 ans.
Il a commencé à enseigner à l’âge de 23 ans, d’abord à l’École Secondaire des Chutes et ensuite à la polyvalente Jean-Dolbeau, jusqu’à sa retraite en 2002. Il a enseigné plusieurs matières à ses débuts pour se consacrer ensuite entièrement à l’enseignement de l’histoire du Québec, principalement.
« Les relations interpersonnelles m’ont toujours passionné. J’ai enseigné à plus de 3 500 jeunes au cours de ma vie en éducation. C’est un métier que j’ai profondément aimé », poursuit-il.
Une fois à la retraite, Jean-Marc Gendron a continué à regarder vers l’avant. Il ne s’ennuie jamais.
De toute façon, il n’est pas d’un tempérament à s’inquiéter ou à s’angoisser inutilement. Sa joie de vivre naturelle l’a toujours bien servi et c’est comme ça qu’il commence chacune de ses journées.
Café en se levant, lecture des nouvelles sur sa liseuse pour se tenir informé, documentaires télé, sortie au grand air et ainsi de suite. Sans oublier le social, les relations humaines étant au cœur de son quotidien.
Une bonne marche tous les jours
Depuis sept ans, Jean-Marc Gendron se réserve un moment dans la journée pour marcher.
« J’ai toujours pris des marches, même avant que les problèmes de santé se manifestent. C’est un exercice plus soutenu aujourd’hui avec un parcours dans les rues de la ville, à partir de chez moi. C’est une heure de marche, pour quatre kilomètres, sept jours sur sept. J’aime marcher dans les quartiers tout en regardant les paysages ».
Avec sa conjointe de la toute première heure, Francine Ouellet, ils ont trois grands enfants, aujourd’hui âgés entre 36 et 48 ans, ainsi que quatre petits-enfants, deux filles et deux garçons, âgés de quelques mois à 13 ans.
Au lendemain de sa retraite professionnelle, Jean-Marc Gendron s’est fait plutôt discret. Terminées, les déplacements aux quatre coins de la région et les réunions à n’en plus finir du temps de la politique.
« Tout ce que j’ai gardé comme engagements, c’est le porte-à-porte pour la Saint-Vincent de Mistassini et la capitation pour l’église Saint-Michel. C’est à peu près tout. On voyage de temps en temps, mais pas ces temps-ci avec la pandémie » conclut Jean-Marc Gendron.