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Martin Bernier a fait du sport son mode de vie : L’homme qui roule plus vite que son ombre

Janick Émond
Le 25 novembre 2021 — Modifié à 13 h 49 min le 25 novembre 2021
Par Janick Émond - Journaliste

Martin Bernier est un sportif accompli. L’activité physique a toujours fait partie de sa vie. Malgré les nombreuses opérations subies au fil des ans, cet athlète passionné n’a jamais abandonné et encore aujourd’hui, ses exploits ont de quoi impressionner. Il est une source d’inspiration autant pour les jeunes que pour les plus âgés.

D’aussi loin qu’il se souvienne, Martin Bernier a toujours été attiré par le sport.

« Lorsque j’étais au primaire, j’étais quelqu’un de plutôt gêné. Je faisais mes affaires. On a déménagé souvent et le sport a pris une grande place dans ma vie et encore aujourd’hui », dit-il.

Que ce soit le hockey, le baseball, la course à pied, le karaté, le ski de fond, la gymnastique, et encore aujourd’hui le vélo de montagne, le vélo de route, le fatbike, le kayak et un peu de ski de fond, le sport continue d’être pour lui un mode de vie.

« J’ai toujours été actif. J’ai besoin de bouger. J’ai commencé à faire de la course à pied en 1980. Je trouvais ça dur au début, mais le plaisir de courir est venu au fil du temps. »

Et pour cause, ce natif de Petit-Saguenay et établi depuis 1980 à Saint-Eugène-d’Argentenay, compte 14 marathons à son actif. Son tout premier marathon remonte à 1986, à Chicoutimi. Il avait terminé avec un chrono de 3h40m. Il a fait ensuite plusieurs autres marathons, Cape Cod, Québec, Saguenay, Montréal, Ottawa…

« J’ai dû arrêter en 2003 à cause d’un problème à la hanche. La course à pied, c’est très dur pour les hanches. J’ai été opéré depuis et aujourd’hui j’ai deux hanches artificielles. Je me suis tourné davantage vers le vélo, un sport mieux adapté à ma condition. Et ça va très bien ».

Mille après mille…

Le vélo de montagne et le vélo de route sont arrivés dans sa vie en même temps, en 1997. Martin Bernier a tout de suite adoré.

« Dès qu’un sport exige de l’énergie, je suis dans mon élément. Je suis plus un gars d’endurance que de performance. »

Par exemple, cet été, il a roulé pas moins de 13 000 km en vélo. C’est l’équivalent de presque trois fois la traversée du Canada d’un océan à l’autre.

Depuis qu’il fait du vélo, il a participé, entre autres, à plusieurs grands raids. Il a traversé la Réserve faunique des Laurentides, le Parc comme on l’appelle, trois fois, y associant chaque fois la cause pour la fibrose kystique. Il a aussi parcouru Saint-Eugène-Halifax en cinq jours (1 300 km), encore pour la fibrose, fait le trajet Petit-Saguenay-Gaspésie sans oublier qu’il a fait, ces trois dernières années seulement, le tour du Lac à 18 reprises.

Tout ça, sans compter ses randonnées vélo en Italie, en France, etc.

« Le vélo, c’est vraiment mon loisir préféré. Et l’hiver je roule sur mon fat bike tout en faisant un peu de ski de fond ».

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