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Luc Simard a plusieurs dossiers en mire pour son 2e mandat

Yohann Harvey Simard
Le 12 novembre 2021 — Modifié à 21 h 15 min le 12 novembre 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Réélu par acclamation, Luc Simard amorce son deuxième mandat à la préfecture de la MRC de Maria-Chapdelaine. Et c’est avec plusieurs enjeux dans la mire qu’il s’attaque aux quatre prochaines années.

Parmi les dossiers qui se retrouveront rapidement sur la table des élus, la lutte à la dévitalisation trouvera une place de choix. La MRC reçoit, grâce au volet 4 du Fonds régions et ruralité, une somme de 1 M$ par année pendant 4 ans pour soutenir différentes facettes de la vitalité économique.

« Je tiens vraiment à ce qu’il y ait un legs durable avec ces investissements. C’est le moment d’expérimenter des choses différentes pour répondre à nos enjeux. Il y a le logement, les services à la population et en loisirs, etc. Plusieurs avenues s’offrent à nous et il faudra le faire en collaboration avec les municipalités, la ville-centre et nos autres partenaires », affirme le préfet.

Celui-ci ajoute qu’un million de dollars représente une somme à la fois importante et pas si élevée que cela. Il serait facile de la dépenser rapidement dans un gros projet, dit-il, mais il vaut mieux l’investir de façon stratégique en l’utilisant comme levier pour dénicher du financement additionnel.

« Il faut se concerter là-dessus. On doit mettre en place des idées innovantes qui perdureront dans le temps. »

Forêt

Ce même Fonds régions et ruralité offre également d’autres opportunités via son volet 3, qui permet de soutenir des projets « Signature Innovation ». La MRC entend en profiter pour mettre de l’avant son projet de forêt de proximité.

« Notre volonté est d’utiliser nos forêts comme levier de développement du territoire pour produire de la valeur ajoutée. Et on peut le faire à notre image en ne négligeant pas les autres volets d’utilisation de la forêt, comme la villégiature. On peut avoir une approche multiressources et en faire une saine gestion. »

Le préfet rappelle à cet égard que la MRC et les municipalités peuvent également compter sur l’expertise du groupe AGIR, qui aurait nécessairement sa place dans le déploiement d’un projet de forêt de proximité.

Rivière Péribonka

Parallèlement, et toujours en lien avec la forêt, le préfet maintient que la gestion du territoire protégé de la rivière Péribonka doit revenir au milieu. Il entend continuer de le revendiquer auprès de Québec en ce début de mandat.

« Moi, je ne lâcherai pas le morceau. Ça doit être un mode de gestion par les communautés locales. C’est nous qui connaissons le mieux ce territoire et qui sommes les mieux placés pour le faire adéquatement. »

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