En cultivant une bonne variété de petits fruits, le Verger de la Mistassini se donne pour mission de faire connaître au public une nourriture saine trop souvent méconnue.

La camerise a certes fait des gains dans les dernières années, mais bien des gens ignorent encore comment l’intégrer à leur cuisine. C’est encore plus vrai pour les petits fruits comme l’aronie, la griotte ou le sureau, que très peu de gens connaissent.

« Ce sont des fruits qui peuvent se cultiver chez nous et qui devraient donc pouvoir se retrouver dans notre assiette. Encore faut-il les connaître et savoir où les trouver », fait valoir Joline Allard-Fortin.

Sur la page Facebook du Verger, elle partage d’ailleurs quelques idées-recettes. Et les gens qui viennent au verger cueillir des petits fruits trouveront une oreille attentive et des réponses à leur question.

« J’étais craintive de démarrer l’autocueillette, mais c’est tellement une belle expérience. Les gens arrivent ici, ils sont souriants, curieux et intéressés. Et souvent, ils viennent en famille avec les enfants pour cueillir, ça me fait chaud au cœur de voir ça. »

Si le Verger de la Mistassini n’en est qu’à ses débuts, le couple de propriétaires a déjà des projets en tête.

« Nous avons déjà acquis une autre terre un peu plus loin pour des projets futurs! », laisse entendre Alexandre Gauthier.