Un cadeau qui n’a pas de prix. En donnant un rein à son père en 2011, Patrick Desgagné lui a non seulement sauvé la vie, il lui a permis de voir naître et grandir ses petits-enfants.

Luc Desgagné profite du bonheur que lui apporte ses cinq petits-enfants et très bientôt un sixième. Il n’oubliera jamais que son fils Patrick, qui était âgé de 27 ans, en 2011, lorsqu’il lui a donné un de ses reins, lui a permis de connaître et de voir grandir ses petits-enfants.

Évidemment avec la pandémie, les visites des petits-enfants sont plus rares, mais les liens sont très forts. Chez le couple Luc Desgagné et Martine Charbonneau, l’aménagement paysager dans la cour arrière est paradisiaque. Un terrain de jeu immense pour les petits-enfants qui ne s’en privent pas.

Patrick prend toute la mesure de son geste posé, il y a maintenant dix ans.

« Quand j’ai offert un rein à mon père, c’était pour que celui-ci vive le plus longtemps possible. Quand nous, les enfants, on a eu à notre tour des enfants, c’était une joie immense de savoir qu’ils allaient connaître aussi leur grand-père et vice et versa ».

Mordre dans la vie

Luc Desgagné, qui a travaillé notamment pour la scierie Matte et longtemps aussi chez Gagnon & Frères Meubles, bricole plus que jamais depuis qu’il est retraité. Son garage est un grand atelier. Il aime travailler avec le bois et construit des balançoires à jardin, des mangeoires à oiseaux, etc.

Patrick et Luc vont aussi à la chasse ensemble chaque automne. Un grand privilège pour Luc Desgagné qui demeure très actif encore aujourd’hui, grâce à ce don d’organe.

Il incite les gens à ne pas hésiter à faire don d’organes. Tellement de gens attendent un donneur.

Il est une preuve vivante qu’un don d’organes sauve des vies.

« Je serai toujours reconnaissant envers mon premier donneur anonyme et envers mon fils pour ce deuxième don. Sans eux, je ne serais plus là depuis longtemps. Ça m’a permis de vivre plein de belles choses et d’en vivre encore tous les jours ».