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Faire contre mauvaise fortune bon coeur

Yohann Harvey Simard
Le 23 janvier 2021 — Modifié à 05 h 57 min le 23 janvier 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Après près d’un an de pandémie, deux confinements et une éclosion, on serait porté à croire que le moral est au plus bas chez les résidents. Ce serait sous-estimer la force tranquille des aînés.

« Honnêtement, le moral est très bon. Côté pandémie, c’est certain qu’ils sont tannés du masque et de ce genre de choses, mais ils sont de bonne humeur, ils continuent d’aller prendre l’air dehors. Ce sont des gens qui sont habitués de vivre dans leur petite bulle et côté social, ils vont bien », affirme Isabelle Desgagné.

Le Pavillon Beauséjour compte 17 places en résidence et deux places en répit-dépannage pour un total de 19 résidents. Il s’agit de personnes autonomes ou semi-autonomes, c’est-à-dire qu’elles ont besoin de surveillance, mais arrivent à vaquer à leurs occupations.

Le plus compliqué, c’est du point de vue des ressources humaines. Le personnel est difficile à dénicher, surtout quand il faut lutter contre le CIUSSS et l’appareil gouvernemental pour s’arracher les candidats.

« J’ai six préposées aux bénéficiaires, deux cuisinières et deux personnes pour les menus travaux. Idéalement, il me faudrait deux autres préposées, mais c’est difficile de trouver des employés. »

La situation se complexifie en temps de COVID, puisqu’il y a eu des moments où les employés ont dû passer à travers une quarantaine avant de pouvoir reprendre le travail.

« C’est un milieu où tu n’as pas le choix de te revirer sur un 10 cents. Avec ce que j’ai vu à date, disons qu’un épisode de gastro ne me fait pas peur! »

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