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Le partage de services municipaux s'accentue dans le secteur GÉANT

Serge Tremblay
Le 23 octobre 2020 — Modifié à 10 h 14 min le 23 octobre 2020
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Les municipalités du secteur GÉANT s’apprêtent à pousser plus loin encore leur collaboration avec la mise en commun de jusqu’à sept nouveaux services municipaux. Une démarche qui pourrait faire une différence dans un contexte de rareté de main-d’œuvre.

Les localités de Girardville, Saint-Edmond-les-Plaines, Albanel, Normandin et Saint-Thomas-Didyme ont depuis longtemps déjà un service de sécurité incendie commun avec la Régie intermunicipale des incendies. C’est cette même organisation qui gèrera les nouveaux services.

« Nous avons établi un protocole qui permet à chacune des cinq municipalités, sur une base volontaire, de participer au partage de services. Il n’y a pas d’obligation et une municipalité pourrait décider de se retirer ou encore de s’y joindre ultérieurement », précise le maire de Normandin, Mario Fortin.

Le plan qui a été mis en place prévoit la possibilité de mettre en commun les services d’eau potable, d’eaux usées, d’inspection des bâtiments, les loisirs, la voirie, l’administration et les immobilisations.

Avant de pouvoir aller de l’avant, toutefois, certaines autorisations du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation sont nécessaires. Le ministère octroie également une aide financière pour ce dossier.

« Ce qui s’en vient en premier, c’est très probablement l’eau potable. Les municipalités qui participeront se partageront les techniciens en eau potable. »

Le protocole d’entente prévoit également la façon dont seront déterminées les quotes-parts à débourser par chacune des localités pour les services mis en communs auxquels elles prendront part.

On estime que procéder de la sorte facilitera l’embauche et la rétention de la main-d’œuvre.

Géomatique

La collaboration s’amorce déjà avec l’acquisition d’un logiciel de géomatique qui sera utilisé conjointement par les cinq municipalités. Celui-ci permettra le géoréférencement précis d’éléments comme les valves sur le réseau d’eau, les bornes-fontaines, les égouts, etc.

Au départ, le logiciel devait être acquis par Normandin, mais après discussion il y avait de l’intérêt de la part des autres localités du secteur GÉANT, qui pourront elles aussi en profiter.

L’achat du logiciel exige un déboursé de 75 000 $ qui sera partagé entre les municipalités. Une subvention du MAMH permettra également d’absorber une partie des coûts.

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