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Benoît Giroux conçoit et fabrique de petits bijoux

Serge Tremblay
Le 15 novembre 2019 — Modifié à 13 h 49 min le 15 novembre 2019
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Le Dolmissois Benoît Giroux est un passionné qui mélange son talent d’artiste et d’ingénieur en aéronautique en herbe pour fabriquer des modèles d’avion qui sont de véritables petits bijoux… et ils volent!

Dans son atelier aménagé à même son appartement, Benoît crée de toute pièce de petits avions, qu’ils soient des répliques de modèles réels ou encore issus de son imagination.

« Le but, c’est toujours de les faire voler à la fin! J’en ai planté quelques-uns et j’ai appris de mes erreurs. Aujourd’hui, mon ratio de succès s’améliore de plus en plus », précise le passionné.

Il faut dire que ce hobby est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît. Il y a bien sûr l’attention au détail, l’aspect mécanique, mais aussi les lois de la physique avec lesquelles il faut composer.

« Moi, quand je fais du modélisme, je me donne trois lois. Il y a d’abord le centre de gravité, qui est extrêmement important et qui doit être mesuré avec précision. Il y a ensuite le poids de l’appareil versus la force du moteur. Ma troisième loi, c’est la passion, il faut le faire avec passion et avoir du plaisir ! »

[caption id="attachment_47334" align="alignright" width="444"] Benoît Giroux a conçu et fabriqué des modèles d’avion de toute sorte. Ici, un Messerschmitt ME-109, un kit des années 1970 trouvé quelque part sur le web par un ami.[/caption]

Récupération

Ses talents de modélistes, Benoît Giroux les affûte depuis une douzaine d’années. Pilote de drone de métier, il est arrivé à Dolbeau-Mistassini il y a trois ans pour le travail et s’est vite fait connaître dans ce petit milieu de passionnés.

« Les gens ont vite appris que je faisais du modélisme. On me confie toute sorte de réparation ou des gens s’achètent des <@Ri>kits<@$p> et me demandent de les monter pour eux. Je fais beaucoup de troc à travers ça pour obtenir des pièces et c’est ce qui me permet de pratiquer mon hobby à coût nul. »

C’est d’ailleurs un peu avec les pièces qu’il récupère à gauche et à droite qu’il conçoit ses projets personnels.

« Je ne jette rien et mes projets sont en conséquence de ce que j’ai sous la main au moment où je me lance. Si j’ai tel moteur, je sais que je peux avoir tel poids et ainsi de suite. Le but, c’est de laisser aller mon imagination et je dois toujours résoudre des problèmes inattendus auxquels je n’avais pas pensé en cours de construction. »

Du temps

Seulement depuis qu’il est installé à Dolbeau-Mistassini, Benoît Giroux estime avoir complété autour de 80 modèles. Comme c’est généralement le cas chez les passionnés, les longues journées à l’atelier sont une réalité.

« Quand je commence mon modèle, je vois le produit final dans ma tête et j’ai de la difficulté à arrêter. Avant de connaître ma conjointe, quand j’étais seul, il m’arrivait parfois de me partir un silex de café le matin vers 8h et d’être encore dans l’atelier 24 heures plus tard! »

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