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Vers d’autres collaborations pour le secteur GÉANT?

Serge Tremblay
Le 01 novembre 2019 — Modifié à 13 h 04 min le 01 novembre 2019
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Le regroupement envisagé par les cinq municipalités du secteur GÉANT pourrait être le prélude à d’autres collaborations dans d’autres domaines de l’activité municipale. D’autant plus que les expériences passées avec la Régie des incendies ont apporté les fruits escomptés.

« Le Régie est une réussite sur toute la ligne. Je n’étais pas là à l’époque où elle a été mise sur pied, mais les gens ont vraiment bien travaillé pour monter une belle organisation. On fonctionne sur les bases d’une municipalité un vote, ce qui fait que tout le monde a son mot à dire. Moi, ça ne me fait vraiment pas peur d’aller de l’avant », lance Michel Perreault, maire de Girardville et président de la Régie intermunicipale.

D’abord mise sur pied pour assurer le service de sécurité incendie, la Régie a vu son mandat être élargi récemment avec l’ajout de la sécurité civile. Il s’agissait en fait d’une première fois au Québec où la sécurité civile d’un territoire était confiée à un tel organisme.

L’ajout du service technique pour l’eau potable constituerait donc un troisième mandat pour l’organisation. Et il n’est pas dit que ce sera le dernier.

« On peut penser aux travaux publics. Est-ce que l’on ne pourrait pas avoir un ingénieur, par exemple? Ce sont des choses qui pourraient être regardées. Seules, nos municipalités n’en ont pas la capacité, mais en nous regroupant ça devient possible d’envisager autre chose », mentionne Mario Fortin, maire de Normandin.

[caption id="attachment_47136" align="alignright" width="294"] Michel Perreault, maire de Girardville et président de la Régie intermunicipale des incendies.[/caption]

Échéancier

Les élus des cinq localités ont confié à leurs directeurs généraux respectifs le mandat d’élaborer un scénario de fonctionnement pour la Régie intermunicipale ainsi que les coûts qui y seraient liés.

En principe, les municipalités continueront simplement d’assurer la quote-part qu’elles payent déjà pour le service de sécurité incendie de la Régie. Elle serait simplement ajustée en conséquence.

« On vise à mettre le tout en place en 2020, mais on va respecter la vitesse à laquelle chacune des municipalités est prête à aller avec ce dossier. Il y a une réelle intention d’aller de l’avant pour tout le monde », indique Mario Fortin.

« Il faut absolument que ce soit fait avant la fin de notre mandat. Nos conseils sont derrière nous, la volonté est là, alors il faut mettre ça en place ne pas repousser le tout à un autre mandat, ce qui pourrait ajouter de nouveaux délais », ajoute Michel Perreault.

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