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Haies brise-vent sur les routes 373 et 169 : la MRC réclame un plan d'action rapide

Serge Tremblay
Le 08 juillet 2019 — Modifié à 13 h 46 min le 08 juillet 2019
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

L’implantation de haies brise-vent sur les routes 169 et 373 (la Friche) doit se concrétiser dans un délai raisonnable et ne pas être échelonnée sur plusieurs années, affirme le préfet de la MRC de Maria-Chapdelaine, Luc Simard.

À la suite d’une résolution adoptée par la MRC en avril dernier pour exiger des solutions aux problèmes de poudrerie qui ont paralysé les routes 373 et 169 pendant la saison hivernale, le MTQ a émis une réponse indiquant qu’il s’était doté d’un plan en la matière.

Cette réponse ne suffit cependant pas au préfet Luc Simard, qui souhaite que le dossier soit piloté avec plus de vigueur.

« On veut provoquer une rencontre avec le MTQ pour accélérer le dossier. On ne veut pas que ce soit un plan sur plusieurs années, on veut que ce soit rapide et on veut œuvrer avec le ministère pour avoir des solutions. »

Ce dernier ajoute que si on ne commence pas à court terme à mettre en place des haies brise-vent, le problème est voué à perdurer beaucoup trop longtemps.

« Des haies, ça ne pousse pas du jour au lendemain. Si on doit attendre encore dix ans pour que ça bouge, on va se retrouver à être encore 20 ans sans protection sur ces routes, donc ça c’est inacceptable. »

Problème connu

Luc Simard rappelle que le problème ne date pas d’hier et que l’hiver 2018-2019 a prouvé l’importance d’agir après plusieurs épisodes de fermeture des routes.

« Actuellement, il y a quelques actions qui sont posées, mais c’est très, très long. Nous, on veut accélérer les choses. J’ai déjà parlé avec les présidents de l’UPA et eux nous assurent leur entière collaboration dans ce dossier, car ils comprennent que c’est une problématique de sécurité publique. »

Comme les haies brise-vent seront implantées en terrains agricoles, il convient en effet d’obtenir la collaboration des producteurs.

Délai

Pour l’heure, il ne serait pas réaliste de croire que l’on puisse bouger dès 2019 dans ce dossier, estime Luc Simard.

« Cette année, ce serait peut-être trop optimiste, mais l’important c’est de mettre un programme sur pied et de le faire rapidement. »

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