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Marche du rein à Saint-Eugène-d’Argentenay : une activité qui prend de l'ampleur

Serge Tremblay
Le 23 avril 2019 — Modifié à 14 h 51 min le 23 avril 2019
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Plus de 250 personnes sont attendues pour participer à la 3e édition de la Marche du rein à Saint-Eugène-d’Argentenay. Une activité qui a permis, mine de rien, de récolter 16 000 $ en deux ans.

Cette 3e édition se déroulera le 27 avril, à compter de 10h, et proposera un trajet accessible au sein de la municipalité en plus de quelques activités d’animation.

Ceux et celles qui ont une condition physique qui ne leur permet pas de marcher une longue distance pourront néanmoins participer à la fête en utilisant le transport par autobus.

Les participants sont invités à emporter de quoi pique-niquer.

« À Saint-Eugène, nous avons trois greffés et trois donneurs. Il y a une petite fille de deux ans atteinte d’une cystinose qui devra éventuellement subir une transplantation. C’est une cause tellement importante », témoigne Lisette Sauvageau, qui s’implique dans l’organisation de cette activité depuis ses débuts.

En plus de ramasser des fonds, l’activité se veut également une occasion de sensibiliser la population à l’importance de signer sa carte d’assurance-maladie pour consentir au don d’organes.

« On aura des cadeaux pour les 80 premières personnes qui ont signé leur don d’organes. Une seule personne peut sauver huit vies et redonner la santé à 40 personnes grâce au don d’organes. »

L’argent récolté ira à la Fondation canadienne du rein pour la recherche, mais aussi pour le service d’hémodialyse à l’hôpital de Dolbeau-Mistassini.

Événement grandissant

La Marche du rein à Saint-Eugène-d’Argentenay n’a cessé de grandir depuis sa première édition. Cette année, l’organisation s’est adjoint le support d’un président d’honneur en Sylvain Sasseville.

« Mon père a été dialysé, alors c’est une cause qui me touche. À l’époque, il devait s’injecter un produit quatre fois par jour, ce qui l’exposait à des infections trois ou quatre fois par année. Les avancées que l’on a faites, c’est dû à la Fondation et à la recherche », souligne-t-il.

Son père, décédé en 2008, était par ailleurs natif de Saint-Eugène-d’Argentenay. Plusieurs Marches du rein se tiennent au Québec, mais celle de Saint-Eugène est la première au calendrier cette année.

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