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Trappe : des perceptions négatives persistent

Le 07 décembre 2018 — Modifié à 13 h 12 min le 07 décembre 2018
Par Karine Desrosiers

Bien qu’une perception négative puisse encore planer au-dessus de la pratique de la trappe, Alain Savard affirme qu’il s’agit aujourd’hui d’une activité très propre.

« Il y a une philosophie de trappe. On ne fait pas tant du trappage que de la gestion faunique sur notre territoire. Chaque trappeur gère son territoire pour s’assurer de toujours pouvoir continuer à y trapper. On trappe pour le plaisir, il n’y aurait aucun avantage à vider le territoire. »

Alain Savard explique que sur le territoire qu’il partage avec son partenaire de trappe, il applique le principe du 5-15. C’est-à-dire qu’il prélèvera 15 fourrures réparties sur un total de cinq espèces différentes parmi celles qu’il est en droit de trapper.

Ces espèces sont : l’écureuil, la belette, la martre, la loutre, le pékan, le castor, le lynx, le renard, le coyote et le loup.

Pièges

Du point de vue des pièges, les pratiques et la technologie ont grandement évolué pour limiter au maximum les souffrances de l’animal.

« Aujourd’hui, on a des pièges magnum avec un ressort plus gros et plus fort. Un piège en X qui se referme tue instantanément l’animal. De nos jours, les pièges sont certifiés. »

Le collet est aussi très efficace, mais Alain Savard mentionne qu’il n’utilise jamais de piège à patte.

« Le canidé peut être trappé à la patte, mais je n’aime pas ça, je ne trouve pas ça très humain. À ma connaissance, il y a très peu de trappeurs qui trappent encore à la patte. Ceux qui le font doivent aller vérifier leur piège très régulièrement pour ne pas faire souffrir l’animal inutilement. »

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