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Lien intégrateur : des structures qui en mettront plein la vue!

Le 01 novembre 2017 — Modifié à 13 h 02 min le 01 novembre 2017
Par Karine Desrosiers

Le lien intégrateur, ce vaste sentier fédéré de motoneige et de quad qui traverse, de part en part, le territoire de la MRC de Maria-Chapdelaine et ses grandes rivières, est en voie d’être complété. Des investissements de l’ordre de 6 M$ ont été réalisés afin de concrétiser ce projet qui comprenait des défis techniques importants.

Le Parc régional des Grandes-Rivières du lac Saint-Jean a mené ce projet, qui consistait en l’aménagement d’un sentier d'une longueur de 236 km, presque entièrement en terres publiques.

Enjamber les principales rivières n’était pas une mince affaire et a nécessité la construction d’imposantes passerelles. Si ce n’avait été que pour la motoneige, on aurait pu profiter du gel hivernal seulement, mais le quad n’avait pas cette possibilité.

La passerelle de la Mistassini.

Des structures imposantes

Traverser la Mistassini a nécessité la construction d’une passerelle de 72 m de long, tandis que celle qui permet de franchir la Mistassibi est d’une longueur de 130 m. Pour enjamber la Rivière-aux-Rats, trois passerelles de 70, 15 et 54 m ont dû être construites.

«Le timing a été favorable à nos coûts et nous allons être en mesure de livrer le sentier à l’intérieur du budget de 6 M$ qui avait été prévu», souligne le directeur général du Parc régional des Grandes-Rivières du lac Saint-Jean, Dominique Gobeil.

Au cours des prochaines semaines, on procèdera à l’installation de quelque 12 km de clôtures pour protéger les secteurs où les usagers circuleront en bleuetières.

Plus de mille poteaux de signalisation devront aussi être mis en place.

Un projet improbable

Dominique Gobeil le concède d’emblée, la réussite de ce projet de sentier a nécessité une concertation et une collaboration de tous les instants avec les clubs de motoneigistes et de quadistes, ainsi qu’avec différents ministères.

«C’était un projet très improbable. Il était beau sur papier, mais dans les faits, on est en situation de moratoire sur les nouveaux sentiers. On y est arrivé parce que tous les clubs de la région ont convenu qu’il s’agissait d’une bonification de notre offre, dont tout le monde sortait gagnant.»

La contribution des clubs locaux se poursuivra, car ce sont eux qui assureront l’entretien des sentiers l’hiver.

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