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Comptoir alimentaire solidaire : Sainte-Élisabeth-de-Proulx emboîte le pas

Le 03 août 2017 — Modifié à 00 h 00 min le 03 août 2017
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SERVICE. La municipalité de Sainte-Élisabeth-de-Proulx compte désormais son petit comptoir solidaire qui offre des aliments frais et abordables à sa population.

Les petites municipalités rivalisent d'ingéniosité pour offrir des services de proximité à leur population à faible coût. La dernière nouveauté: les comptoirs solidaires, qui proposent un petit coin épicerie à même la municipalité, pour éviter la dévitalisation.

«C'est difficile quand tu tombes sans service de proximité. Tu es obligé d'aller en ville, mais ça finit par te coûter cher d'essence», confie la responsable du comptoir de Saint-Élisabeth-de-Proulx, Odette Bouchard.

Avec sa petite-fille et une dizaine d'autres bénévoles, ils opèrent le comptoir solidaire depuis près de deux semaines. Sur les tablettes, on retrouve des aliments frais, des produits laitiers, et même des légumes d'une productrice maraîchère du coin, que de la fraîcheur pour les 200 citoyens du village.

Un système unique

Le premier comptoir solidaire a fait son apparition à Saint-Augustin en 2015. Depuis, Notre-Dame-de-Lorette et Saint-Stanislas se sont ajoutés à la liste, tout comme Saint-Élisabeth-de-Proulx. Malgré la popularité de ce service dans la MRC Maria-Chapdelaine, on ne retrouve ce genre de système nulle part ailleurs.

C'est Rémy Therrien qui a eu cette idée, étant lui-même déjà responsable d'une petite épicerie pour les plus démunis à Mistassini. Pour lui, il s'agit d'un service très intéressant pour les petits villages éloignés.

«Les municipalités utilisent des locaux disponibles, mais inutilisés. On réduit donc sur le coût du bâtiment, et on a des associations avec des partenaires locaux pour avoir des aliments frais. C'est vraiment un service essentiel qui est assumé par toute la collectivité et qui permet de dynamiser le milieu», raconte M. Therrien, qui aide aussi à la gestion de ces comptoirs.

L'idée est tellement bonne, qu'elle est même prisée par d'autres régions qui vivent les mêmes problèmes que la nôtre. Dès l'automne, le concept pourrait s'élargir jusqu'au Bas-Saint-Laurent, et même en Gaspésie.

«Probablement à l'automne, on regarde pour exporter ce principe-là en Gaspésie. Des communautés ont manifesté leur intérêt à adapter notre concept pour sauver leurs petites localités», mentionne M. Therrien.

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