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Fin western:Désolation et craintes à Chambord et au Festival du bleuet

Le 30 septembre 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 30 septembre 2015
Par Karine Desrosiers

RÉACTIONS DE BÉNÉVOLES. Pour le président ex officio du Festival du bleuet de Dolbeau-Mistassini, M. Hugues Beaulieu, la décision du conseil de ville de ne pas poursuivre son aide financière au Festival western, « est une décision qui fait peur pour les administrateurs bénévoles des organisations festives de la ville ».

Affirmant comprendre que dans un contexte de restriction budgétaire la ville doit faire des choix, Hugues Beaulieu insiste sur le fait que les conséquences de retirer son appui au festival se répercutent sur le recrutement et la mobilisation des bénévoles. « Nous avons besoin de sentir que les élus tant municipaux que d'autres paliers de gouvernement nous supportent, nous appuient et nous aident financièrement », déclare celui qui aura dirigé les destinées du Festival du bleuet pendant une décennie.

Hugues Beaulieu déplore la perte d’une activité touristique d’importance à Dolbeau-Mistassini. « Cela fait plus de 40 ans que Dolbeau-Mistassini bénéficiait d’une attraction touristique majeure. Nous verrons ce que l’arrêt du western aura comme conséquences sur l’industrie touristique locale », a conclu Hugues Beaulieu.

Festival Cowboy Chambord

Pour le président du Festival du Cowboy de Chambord, M. Denis Gagnon, c’est avec désolation qu’il a accueilli la nouvelle qu’il n’y aura pas de 45e édition du Festival western à Dolbeau-Mistassini. « Après 44 ans, c’est une institution qui disparaît dans le paysage touristique régional. Le retrait de l’appui de ville c’est désolant en premier lieu pour les bénévoles, la population et pour toute la région, puisque l’on perd une activité touristique, qui s’adresse à une clientèle précise », a commenté M. Gagnon.

Le président du Festival du cowboy de Chambord rappelle que l’organisation d’un festival demande un appui de la population et des élus municipaux, pour pouvoir mobiliser les bénévoles. À Chambord, nous pouvons compter sur une équipe de 200 bénévoles sur une population de 1 600 personnes, et la municipalité contribue financièrement pour nous supporter », poursuit le président indiquant que les organisations ne sont pas à l’abri d’une mauvaise année financière qui peut compromettre l’avenir de l’organisation. « Notre budget compte à hauteur de 40% sur les subventions municipales et les commanditaires locaux. C’est donc 60% des revenus qu’il nous faut obtenir avec les entrées, une journée de pluie et nous sommes à la merci d’un déficit », précise Denis Gagnon. —J.S.

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