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Gestion du lac Saint-Jean : Les riverains veulent une plus grande place

Le 28 octobre 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 28 octobre 2014
Par Karine Desrosiers

DÉCRET. Rio Tinto Alcan a été forcée d’allonger sa période de questions, lundi soir, à l’occasion de sa séance de consultation publique tenue à Dolbeau-Mistassini dans le cadre du programme de stabilisation des berges du lac Saint-Jean. Les citoyens réclamaient en effet des réponses.

La multinationale mène ces consultations en prévision du renouvellement du décret sur la gestion du lac Saint-Jean, décret qui vient à échéance en 2016. Les citoyens présents pour l’occasion à Dolbeau-Mistassini, des riverains pour la vaste majorité, ont clairement indiqué vouloir faire partie de l’équation dans la prochaine mouture du programme de stabilisation des berges.

Pour un, John Langevin du secteur Vauvert, il apparait douteux que RTA occupe tous les champs décisionnels, de la répartition des budgets à la sélection des travaux à la mise en œuvre. « Vous êtes juges et parties et les riverains n’ont pas de place pour s’insérerer là-dedans. On est des participants passifs et on ne veut plus l’être », a-t-il lancé.

Le préfet de la MRC de Maria-Chapdelaine, Jean-Pierre Boivin, a lui aussi fait allusion à l’étendue du champ qu’occupe la multinationale. « RTA n’a pas la légitimité pour arbitrer les enjeux sociaux, économiques et environnementaux. Il faudrait que tous, RTA, les élus et les riverains, on puisse dire nous protégeons et gérons bien notre lac, notre lac Saint-Jean », a plaidé le préfet Boivin, se méritant une salve d’applaudissements.

Les représentants de RTA, Luc Cyrenne en tête, ont quant à eux fait preuve d’ouverture aux préoccupations du public et ont indiqué qu’il est du souhait de l’entreprise d’intégrer ces préoccupations dans les différents scénarios qui seront étudiés dans l’étude d’impact. —S.T.

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