Le député/ministre Alexandre Cloutier en fait un engagement personnel; le préfet André Paradis et le Comité de vigie mis sur pied en 2011 pour surveiller l'avenir de la route #169 ne lâcheront pas le morceau. Au lendemain de l'inauguration officielle de la nouvelle route #175 dans la réserve faunique des Laurentides, pas question de baisser la garde.

Pour un, Alexandre Cloutier a profité de la tribune qui lui était offerte dimanche pour rappeler l'importance de poursuivre les investissements sur la #route 169 pour assurer que les citoyens du Lac Saint-Jean disposeront eux aussi d'un lien routier essentiel au développement.

« Je partage la nécessité et je me réjouis que l'on ait réalisé un lien routier de grande qualité. Mais, on ne doit pas pour autant délaisser la #169 », a-t-il lancé en entrevue au Journal sur la question.

Notamment, Alexandre Cloutier est fier de constater que cette année, ce sont quelque 3,4 M $ qui seront investis sur la #169 dont 1,9 M $ pour la mise en place de clôtures pour mieux contrôler la grande faune et éviter les collisions mortelles.

« Je suis intervenu pour que l'on améliore le déneigement et dans certains secteurs, on a effectué du déboisement pour assurer un meilleur ensoleillement de la route. Ça s'améliore et ça va continuer », a-t-il lancé avec conviction.

Interogé sur le même sujet, André Paradis, préfet de la MRC Lac-St-Jean-Est qui accueille cette route #169 et président de la Conférence régionale des élus, a lancé d'un ton sans réplique: « On ne lâchera pas le morceau ! »

En mai 2011, quand l'ancien maire d'Hébertville, Martin Bergeron, était intervenu sur le sujet de la route #169 lors d'une séance de la MRC, sans hésiter, on a créé un Comité de vigilance.

Ce dernier est constitué des maires Marc Laliberté de St-Ludger, Jean-Paul Boucher de St-Gédéon, Lili Simard de Métabetchouan, Lucien Boily et Gilles Girard de Ville d'Alma et germain Lemay de St-André. Daniel Boisclair représente Domaine-du-Roy, Lucien Guillemette représente Mario-Chapdelaine et Donald Turgeon, directeur régional du ministère des Transport y siège également.

« Deux ou trois fois par année, ils se réunissent pour analyser les investissements en cours sur la route #169 et parler des problèmes soulevés », précise André Paradis.

Ce dernier reconnait la nécessité de la réalisation de la route 175. Il constate toutefois que les retombés ne sont pas seulement à Saguenay mais que l'ensemble de la région en bénéficie.

« Notamment, au Lac-Saint-Jean, on constate une augmentation du nombre de résidences secondaires acquises par des gens de l'extérieur de la région », de conclure André Paradis—