La direction d’Arianne Phosphate, qui entend mener à terme son projet d’exploitation d’une mine de phosphate au Lac à Paul au nord de Saint-Ludger-de-Milot, annonce qu’elle vient de déposer au Ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs son étude d’impact sur l’environnement. Arianne Phosphate espère recevoir l’aval du ministère d’ici un an, ce qui permettrait de débuter les travaux de construction de la mine à la mi-année 2014, pour une exploitation prévue en 2016.

Amorcée en 2011, l’étude d’impact a été réalisée par un consortium de firmes d’ingénieur, sous la coordination de Genivar Inc en collaboration avec Dessau- Groupe conseil Nutshimit, Hydro-Ressources Inc et Cegertec WorleyParsons. La direction de l’entreprise indique que l’étude comprend les initiatives proposées en matière de développement durable, de communication et de relations avec le milieu.

M.Jean-Sébastien David, chef d’exploitation chez Arianne Phosphate, a présenté cette étude en insistant sur le fait que l’on se retrouvait dans l’échéancier prévu. « Le dépôt de cette étude d’impact sur l’environnement représente un moment charnière pour Arianne. Il s’agit d’une étape importante vers l’exploitation de la mine d’apatite du Lac à Paul prévue en 2016. Nous sommes pleinement satisfaits de cet exercice complet et exhaustif qui, par ses résultats, démontre une fois de plus toute la valeur du projet du Lac à Paul ».—J.S.