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Gilbert Lavoie prévoit un prix de 75 cents pour le bleuet sauvage

Le 25 février 2013 — Modifié à 00 h 00 min le 25 février 2013
Par Karine Desrosiers

Dolbeau-Mistassini – Les producteurs de bleuets sauvages se verront vraisemblablement offrir un prix d’environ 75 cents la livre pour leur récolte de 2012-2013. C’est ce qu’a affirmé Gilbert Lavoie, de Forest Lavoie Conseil, dans le cadre de la Journée Bleuet, présentée vendredi à la Salle Desjardins-Maria-Chapdelaine.

L’agronome Gilbert Lavoie s’est vu confier par le Syndicat des producteurs de bleuets du Québec le mandat de développer un outil permettant de prédire le prix du bleuet sauvage du Québec. Les travaux qu’il a menés en collaboration avec le professeur Rémy Lambert ont permis de tirer plusieurs conclusions surprenantes.

Pour Gilbert Lavoie, le fait que l’on retrouve peu d’acheteurs dans la région n’est pas un facteur dans le prix versé aux producteurs de bleuets. « Le prix du bleuet ne se détermine pas autour du lac. Le marché du bleuet est mondial et c’est le jeu de la demande mondiale qui détermine le prix», a-t-il lancé.

Le modèle de prévision du prix du bleuet prend en compte de nombreux facteurs tels la température des derniers jours de gel, le prix à l’exportation des bleuets congelés canadiens et américains, le niveau des inventaires au mois de juin ainsi que les prix versés pour différents types de production.

Au final, c’est toutefois le prix versé aux producteurs de bleuets en corymbe au Michigan qui s’avère être le facteur le plus important, bien que le prix offert aux producteurs de bleuets sauvages du Maine soit également un élément majeur.

Appliqué pour l’année 2012-2013, le modèle de Gilbert Lavoie permet d’affirmer que le prix est à la baisse. « Je m’attends à un prix final estimé entre 70 et 80 cents la livre », a-t-il indiqué. M. Lavoie devait en outre ajouter que dès le début de la période de récolte, on possède suffisamment d’informations pour avoir un bon estimé en main.

Par contre, impossible d’effectuer des prévisions à long terme et de déceler des tendances sur deux ou trois ans, car trop de facteurs sont en jeu et peuvent varier d’une année à l’autre.

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