Par Jules Simard // Si la vente d’une église à des entreprises ou des particuliers, comme ce fut le cas avec l’église Saint-Jean-de-la-Croix en 2013 représente une façon d’utiliser à d’autres fins les ressources du patrimoine religieux, certaines solutions mettant à contribution les municipalités et les organismes communautaires ont aussi cours sur le territoire de la MRC de Maria-Chapdelaine.
Le président des unités pastorales de Normandin et de Dolbeau-Mistassini, l’abbé André Boudreault, souligne que dans plusieurs paroisses la quête du dimanche, la dîme et les quêtes réalisées lors des célébrations spéciales ne sont pas suffisantes pour assurer l’état physique des bâtiments de même que les coûts reliés au chauffage et à l’entretien.
« Dans plusieurs fabriques, on se doit de piger dans les surplus accumulés ou encore faire des activités de financement spéciales pour assurer l’entretien de l’église », précise l’Abbé Boudreault.
Entente
Sur le territoire de la MRC, certaines fabriques ont mis au point des protocoles d’entente afin d’utiliser les bâtiments à des fins communautaires ou municipales. Il en va ainsi à Saint-Thomas-Didyme où une entente pour l’utilisation du sous-sol de l’église a été prise avec la municipalité. L’aménagement des bureaux administratifs de la municipalité ou encore l’utilisation par des organismes comme le Cercle des fermières, d’espaces au sous-sol de l’église, donnent à la fabrique des revenus qui permettent d’assurer l’entretien et les réparations à effectuer sur le bâtiment. L’Abbé André Boudreault souligne qu’il s’agit là d’entente d’utilisation du patrimoine religieux qui assure une pérennité aux édifices.
Ailleurs, comme à Saint-Stanislas, on est à travailler un scénario qui permettra à la municipalité de se porter acquéreur de l’église pour en faire un édifice tant religieux que communautaire, de services et même commercial. À la municipalité, on est actuellement à l’étude d’un projet qui verrait à convertir une partie de l’église en un édifice où on retrouverait des activités commerciales comme une aire de restauration, des espaces à bureaux qui serviraient à la municipalité et aux organismes, tout en conservant un espace à des fins du culte. —
