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Le Marché E.T. de Sainte-Jeanne-d’Arc vendu

Le 19 octobre 2012 — Modifié à 00 h 00 min le 19 octobre 2012
Par Karine Desrosiers

Sainte-Jeanne-d’Arc – L’épicerie Marché E.T. de Sainte-Jeanne-d’Arc, jusqu’ici propriété d’Étienne Tremblay, change de main. Dany Tremblay, qui est notamment copropriétaire des épiceries Axep de Sainte-Monique et Péribonka, en a fait l’acquisition et deviendra officiellement propriétaire le lundi 22 octobre.

Dany Tremblay entend exploiter cette nouvelle épicerie sous le nom Marché Axep Dany Tremblay et y appliquera la même formule que dans ses commerces de Sainte-Monique et Péribonka. En fait, l’épicier et homme d’affaires applique une recette qui semble avoir du succès dans les petits milieux.

« Dans mes négociations avec Axep, j’ai insisté pour avoir la liberté de m’approvisionner localement autant que possible. Avec certaines bannières, on est forcé de s’approvisionner dans leurs entrepôts alors que moi j’ai l’opportunité d’acheter ici et de promouvoir les produits locaux », a précisé Dany Tremblay.

D’ailleurs, Dany Tremblay soutient qu’il faut se montrer prêt à investir dans les petites municipalités quand l’occasion se présente. « Quand les derniers commerces ferment dans un village, c’est toute l’évaluation municipale qui commence à descendre et on se retrouve dans une situation qui s’empire pour tout le monde. Si personne ne fait rien, la dévitalisation va se poursuivre », a-t-il indiqué.

En achetant localement autant que possible et en embauchant des gens du milieu, Dany Tremblay croit non seulement contribuer à améliorer l’économie à l’échelle locale, mais arrive également à offrir de bons prix aux consommateurs.

« Avoir une grosse épicerie implique aussi des coûts élevés pour la bâtisse et en bout de ligne, la facture est toujours refilée au client. En achetant ma propre viande et en la préparant moi-même par exemple, j’arrive à l’offrir à un prix qui est souvent meilleur que dans les grandes surfaces », souligne Dany Tremblay.

Le souci du local ne s’arrête toutefois pas là pour l’épicier. En effet, il embauche des gens du milieu qu’il forme lui-même pour effectuer le travail dans ses commerces. Dany Tremblay précise d’ailleurs qu’à son épicerie de Sainte-Monique, ses employés sont pour la majorité des gens de la municipalité qu’il a lui-même formé.

Avec une masse salariale qui a pratiquement triplé au cours des dernières années, il semble que la formule appliquée par Dany Tremblay et son équipe fonctionne.

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