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Dolbeau-Mistassini se dote d’une politique de l’arbre

Serge Tremblay
Le 26 septembre 2019 — Modifié à 13 h 43 min le 26 septembre 2019
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Afin de mieux encadrer les demandes de coupe d’arbres en provenance des citoyens et de favoriser le maintien d’un couvert forestier sur son territoire, la Ville de Dolbeau-Mistassini a adopté une politique de l’arbre.

La politique en question s’inspire de ce qui se fait en la matière dans d’autres localités du Québec et se veut également une façon d’officialiser les différentes pratiques qui étaient déjà en vigueur depuis quelques années à Dolbeau-Mistassini.

« C’est une mise à jour de nos pratiques. Oui, il y a plusieurs demandes qui nous sont faites de la part de citoyens chaque année, mais c’est aussi une volonté de conserver un couvert forestier, d’avoir une ville avec une présence d’arbres et environnement attrayant », explique le maire Pascal Cloutier.

Essences

En plus de faire état des critères d’intervention de la Ville, la politique comprend aussi un guide pour aider les citoyens à mieux choisir les essences d’arbres à planter.

On y détaille entre autres la liste des essences qui sont prohibées à moins de 10 m d’une bordure de rue ou de toute emprise comportant des services municipaux, soit la famille des peupliers, les spécimens à hautes tiges comme le saule pleureur et le saule à feuilles de laurier ainsi que les érables argentés et de Giguère.

Le guide propose également une liste d’une vingtaine d’essences d’arbres qui sont suggérées pour la plantation résidentielle ainsi que leurs principales caractéristiques.

« C’est une politique qui a plusieurs volets. Il y a l’esthétique, mais c’est aussi un outil pour aider les citoyens à mieux planifier la plantation. Quand un arbre est coupé, on invite les gens à replanter, lorsque possible. »

Par ailleurs, la Ville de Dolbeau-Mistassini a rehaussé son budget alloué à la plantation de 10 000 $ au cours de 2019 afin d’ajouter de la verdure sur son territoire. Ce budget, qui fait partie de l’enveloppe de 428 000 $ dédiée aux parcs, est donc passé de 29 000 à 39 000 $ annuellement.

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