Vendredi, 19 avril 2024

Sports

Temps de lecture : 1 min 48 s

À 50 ans : Sophie Chiasson s’offre un triathlon extrême 

Janick Émond
Le 23 juin 2022 — Modifié à 14 h 29 min le 23 juin 2022
Par Janick Émond - Journaliste

C’est tout un cadeau que s’offre Sophie Chiasson pour ses 50 ans. Le 3 juillet prochain, la Dolmissoise participera au Xtri World Tour Canada Women, un triathlon extrême qui se tiendra à Lac-Mégantic.  

Lors de ce triathlon, les participants amorcent leur parcours à 4h30 du matin, et ils ont jusqu’à minuit pour atteindre le sommet du mont Mégantic.  

Ce triathlon combine 3,8km de nage, qui s’amorce à la noirceur, 180km de vélo sur un parcours de 2 500m de dénivelé positif ainsi que 42km de course sur route et en sentier avec un dénivelé positif de 1 200m, avec une arrivée ultime au sommet à l’observatoire du mont Mégantic.  

Il s’agit donc d’un parcours totalisant 226km et comptant un imposant dénivelé positif total de plus 4 000m.  

« Je m’attends à souffrir, ça va être une épreuve extrêmement difficile, mais je suis prête à vivre ça. Parfois, je me demande si c’est vraiment un cadeau que je me fais en participant à ce Xtri », lance Sophie Chiasson à la blague.  

Motivation 

Ayant complété plusieurs triathlons et Ironman dans sa vie, la participation à un Xtri était l’étape supérieure à franchir pour Sophie.  

« J’ai participé l’an dernier à un entrainement pour ce type d’évènement, et j’ai découvert quelque chose. C’est une étape que je veux franchir pour me dépasser et aller encore plus loin. Je suis toujours en mode dépassement de soi, donc maintenant il me fallait quelque chose de plus grand, de plus gros. » 

La mère de 3 enfants, qui est également entraineuse en natation et qui conjugue le tout avec un travail à temps plein sur semaine, réussi à s’entrainer 6 jours sur 7.  

Mais pour ce triathlon extrême à Lac-Mégantic, la préparation a été différente.  

« C’est beaucoup de dénivelé là-bas, ce qu’on n’a pas ici au Lac-Saint-Jean. Donc de temps en temps, entre des entrainements de course et de natation, je vais du côté du Saguenay pour me pratiquer dans les côtes. » 

Papillons dans l’estomac 

Après des mois et des mois d’entrainement, et avec le triathlon qui approche à grands pas, la nervosité commence à se faire ressentir.  

« C’est un beau stress. J’ai hâte d’y être et de vivre cette expérience-là. Pour moi, comme je suis à l’aise dans chacune des 3 disciplines, mon but, ça va être de m’abandonner et d’apprécier chaque moment. Ça va être l’accomplissement de tellement d’efforts. L’abandon ne sera pas une option, donc je vais m’adapter à toutes les situations afin d’atteindre le sommet avant minuit. » 

Toute la famille de Sophie Chiasson sera présente afin de l’encourager et de l’accompagner. Pour les 10 derniers kilomètres, son mari courra avec elle jusqu’au sommet du mont Mégantic.  

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