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La Grosse quille roule sur son erre d’aller

Denis Hudon
Le 30 janvier 2023 — Modifié à 17 h 21 min le 30 janvier 2023
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Un peu plus d’un an après son ouverture, le salon La Grosse quille à Dolbeau-Mistassini prend son erre d’aller. Les copropriétaires Julie Boucher et Robby Tremblay-Bélanger sont plutôt satisfaits, compte tenu d’une année aux prises avec la pandémie qui les a obligés à fermer temporairement pendant environ deux mois.

« Le public répond bien. C’est encore mieux que ce que j’espérais », dit Robby Tremblay-Bélanger.

Et puis il y a eu les Fêtes, la période habituellement la plus forte de l’année.

Joueur depuis l’âge de 5 ans, celui-ci avoue que la fermeture du Salon de quilles du boulevard Vézina, où il travaillait d’ailleurs, lui avait donné un solide coup. Il ne pouvait imaginer Dolbeau-Mistassini sans salle de quilles, d’où son projet d’ouvrir sa propre salle La Grosse quille (six allées avec salle de réception et traiteur), au centre-ville du secteur Dolbeau. À l’endroit même où jadis on retrouvait… une salle de quilles.

Ouvert depuis septembre 2021 et inauguré le 2 décembre suivant, La Grosse quille compte à ce jour six ligues régulières : trois en après-midi (mercredi et vendredi) et trois en soirée (mardi, mercredi et vendredi). Cela représente au-delà de 125 joueurs réguliers. La clientèle principale sont les retraités et les 40 ans et plus.

S’ajoutent une ligue pour les jeunes de 5 à 16 ans (dimanche matin) et une autre de la Maison Norlac (jeudi matin).

Être imaginatif

Le samedi, le salon est ouvert à la population, de midi à minuit.

« C’est bon le samedi avec plusieurs jeunes adultes et nos ligues fonctionnent bien aussi. Mais c’est un travail constant pour aller chercher des nouveaux joueurs. Par exemple, on a créé des événements, dont deux tournois et des soirées Clair de lune. J’aimerais organiser trois tournois par année, dont un qui s’adresserait aux joueurs de partout au Lac-Saint-Jean », explique Robby Tremblay-Bélanger.

Sans atteindre l’achalandage des belles années, les quilles ne sont pas non plus dans un creux de vague.

« Je dirais qu’on est dans une remontée, après une période qui a été plus difficile. La pandémie a fragilisé plusieurs salles, mais on reprend un peu le dessus », estime-t-il.

« Le fait d’être au centre-ville, je crois que ça aide. Je dirais que c’est un atout même. C’est une belle vitrine », renchérit Julie Boucher.

Sans savoir ce que réserve l’avenir, les copropriétaires affichent un bel optimisme et s’attendent à connaître une bonne année 2023, maintenant que le gros de la pandémie est derrière nous.

 

 

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