Un gros début d’année attend la patineuse de vitesse sur courte piste Karina Montminy avec deux grands rendez-vous, dont les Jeux universitaires mondiaux d’hiver qui se tiendront à Lake Placid du 19 au 22 janvier.
La Péribonkoise participait en fin de semaine dernière à Laval à la Coupe Canada 1 avec l’espoir de se qualifier pour la prochaine Coupe du monde qui aura lieu en Europe.
En entrevue précédant les épreuves au Centre Bell à Laval, Karina Montminy se disait prête pour la compétition. Elle ne se sentait pas nerveuse, mais plutôt fébrile.
Pour se qualifier pour la Coupe du monde, il faut terminer dans les six premières places. C’est l’objectif que s’est fixée Karina Montminy, bien consciente que la compétition est féroce.
« La Coupe Canada compte aussi pour le classement national à la fin de l’année. Je cherche à améliorer mes distances pour atteindre la plus haute position possible », explique celle qui s’entraîne tout en poursuivant ses études à l’UQAM.
Mondiaux à Lake Placid
L’autre rendez-vous majeur sont les Jeux universitaires mondiaux d’hiver à Lake Placid qui auront lieu dans quelques jours. L’événement, qui se déroule tous les deux ans, regroupe plusieurs centaines d’athlètes de douze sports différents provenant de près de 600 universités et écoles.
Il s'agit de l'un des plus grands événements multisports d'hiver au monde en termes de taille, juste derrière les Jeux olympiques.
Karina Montminy fait partie de la délégation de dix canadiennes dans sa discipline.
Pour faire partie de l’équipe nationale, il faut se classer parmi les huit premières.
« C’est réalisable, mais je sais en même temps qu’il y a des filles qui seront-là et qui sont très fortes. Pour le moment, je ne suis pas trop stressée. Je m’entraine fort sur la glace et en gymnase. J’y vais aussi pour avoir du plaisir et prendre de l’expérience à un événement de grande envergure », dit la Péribonkoise.
Un des grands avantages de rejoindre l’équipe nationale est le financement des athlètes.
« Quand on est membre de l’équipe nationale, on est payé pour s’entraîner. On a du financement avec des commandites plus importantes. Ça permet de s’entrainer sans avoir à se soucier de l’aspect financier pour poursuivre dans notre sport et espérer atteindre les plus hauts standards », explique-t-elle.