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4 choses à faire après une relation sexuelle sans protection

Le 12 décembre 2022 — Modifié à 08 h 00 min le 12 décembre 2022
Par Mélyna Girard

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Un rapport sexuel non protégé s’accompagne de nombreux risques (IST, MST ou grossesse). C’est valable que vous n’ayez pas utilisé un mode de protection adéquat, ou que celui que vous avez adopté n’ait pas fonctionné. Voici les mesures pour préserver votre santé et éviter toute anxiété et tout stress.

Faire un dépistage

Réaliser un dépistage d’IST est utile, voire nécessaire, après des relations sexuelles non protégées et en parallèle avec un test de grossesse. Douleur en urinant ou en éjaculant ; écoulement inhabituel de l’anus, du pénis ou du vagin ; verrues, plaies ou cloques autour de l’une de ces parties du corps… tout signe doit attirer votre attention.

Pour réaliser votre dépistage, trouvez un centre de dépistage à Montréal dans les 2 à 4 semaines suivant votre rapport sans protection. Cela vous permettra de vérifier si vous êtes susceptible d’avoir contracté une chlamydiose ou la gonorrhée. Pour la syphilis ou le VIH, le dépistage sera réalisé après 1 mois à 6 mois.

Uriner après une relation sexuelle non protégée

Un rapport sans protection est aujourd’hui qualifié de rapport à risque pouvant être à l’origine d’une contamination par différents types d’infections ou de maladies sexuellement transmissibles. Il y a également de fortes chances que cela conduise à une grossesse non désirée, et éventuellement une infection urinaire.

Pour prévenir cette dernière, la première chose à faire est d’uriner juste après les relations sexuelles non protégées. Cela permettra l’élimination des germes qui ont pu pénétrer au niveau de l’urètre ainsi que d’autres zones du système urinaire.

Adopter une méthode de contraception d’urgence

Afin de vous protéger vous et votre partenaire, vous devez avoir les bons réflexes. Dès lors qu’un rapport sans protection survient, il vous faudra recourir à des moyens de contraception d’urgence. Cela devra s’effectuer dans les 3 jours à 5 jours suivants la date de la situation à risque. Vous pourrez choisir entre le recours à un dispositif intra-utérin en cuivre (stérilet ou DIU) ou la prise d’une pilule contraceptive d’urgence (pilule du lendemain). Toutefois, ces méthodes ne permettent pas d’endiguer de manière efficace la contraction d’une IST/MST.

Consulter un médecin et les proches

Dès lors que vous suspectez une exposition à une IST ou une MST suite à des relations sexuelles non protégées, ou avez la certitude, il est conseillé de vous rendre à un service d’urgences le plus tôt possible. Vous pouvez également contacter le planning familial, ou dans l’idéal un médecin. Cela vous permettra d’accéder à un traitement approprié dans les 48 heures. Vous pourrez aussi accéder à un traitement sur le long terme dans le pire des cas, selon l’affection.

Vous devez par ailleurs penser à partager vos craintes avec une personne de confiance, un membre de votre famille ou un ami. Le but est de bénéficier d’une écoute et d’une aide afin de bien réfléchir aux options qui s’offrent à vous.

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